Le Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) a organisé un congrès ordinaire les 24, 25 et 26 décembre 2021 en son siège à Ouagadougou. 12e du genre, ce congrès qui a connu la participation de 134 personnes, a permis le renouvellement des instances dirigeantes de l’association qui a plus d’un quart de siècle d’existence. Abdoul Amid Yaméogo remplace à l’issue des votes, Haminou Ouédraogo à la tête de la présidence du CERFI pour un mandat de trois (03) ans.

La cérémonie d’investiture du nouveau président du CERFI, Abdoul Amid Yaméogo, s’est tenue dans la matinée du dimanche 26 décembre 2021 à Ouagadougou. C’est une cérémonie qui a connu également l’installation du bureau exécutif national de 20 membres.

Le CERFI était dirigé depuis par un président par intérim vu l’absence de Haminou Ouédraogo, appelé à servir la Nation hors du Burkina Faso. Il s’agit du Dr Siaka Gnessi qui était à la tête de l’association depuis le 10 décembre 2021. Une équipe s’en va, une autre arrive. C’est le lieu pour celle qui s’en va de dresser le bilan de son mandat de trois (03) ans. Un mandat, faut-il le rappeler, qui a été marqué par la crise sécuritaire et celle sanitaire en l’occurrence la Covid-19. Néanmoins, le bilan est satisfaisant. Selon Dr Siaka Gnessi, des réalisations ont été effectuées. Il en a cité quelques unes comme la construction de nouvelles mosquées, l’ouverture de cinq (05) nouveaux établissements scolaires, la construction de nouvelles écoles et nouvelles salles de classes, l’édition de 7400 manuels de formation niveau I, II et III, la mise en place de la Zakat house, le renforcement du partenariat avec les organisations internationales, le renforcement du leadership féminin… Pour le président par intérim, n’eût été l’accompagnement des uns et des autres, ces résultats ne seraient pas obtenus. « Je voudrais saluer l’engagement et la sincérité de nos aînés qui nous ont accompagnés et conseillés durant ce mandat triennal qui s’achève », a déclaré Dr Siaka Gnessi et de s’excuser pour les défis qui n’ont pas pu être relevés. « A l’ensemble des militants, sympathisants ainsi que les partenaires du CERFI, je présente mes excuses pour tous mes manquements et ceux de mon équipe. Puisse le très haut pardonner nos insuffisances », a-t-il prononcé avant de rassurer la nouvelle équipe qu’il reste disponible à ses côtés pour réalisation de meilleurs résultats.

Coran, texte du CERFI, c’est ce qu’a reçu Abdoul Amid Yaméogo des mains du président du présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), Moussa Kouanda et du président sortant, Dr Siaka Gnessi lors de son installation. Aussitôt installé, les défis se dressent déjà. Il s’agira pour ce nouveau bureau, de préserver les acquis du bureau sortant mais aussi de relever le reste des défis à savoir entre autres, la mobilisation financière pour le financement des projets du CERFI, le renforcement de la présence sociale du CERFI… Le président entrant est « animé par un sentiment de responsabilité énorme au regard des grands défis qui se posent au CERFI et au pays ». Il a remercié les congressistes pour la confiance placée en sa personne pour conduire le CERFI durant les trois (03) années à venir (2022-2024). Selon lui, c’est une lourde tâche qui l’attend mais il compte sur l’accompagnement de tous, afin de réussir cette mission qui lui a été confiée, celle de promouvoir l’islam, le vivre ensemble et la cohésion sociale.

 

Le Bureau exécutif national, le Comité directeur national, la cellule féminine et le commissariat aux comptes ont tous connu des renouvellements lors de ce congrès qui s’est tenu sous le thème : « Quelle contribution du CERFI à l’insertion professionnelle et à l’édification de la cellule familiale, gages de cohésion sociale ».