30 ans au service de l’Islam : le CERFI rend hommage à ses pionniers

 

A l’occasion de ses trente ans d’existence, le Cercle d’études, de recherches et de formation islamique (CERFI) a rendu hommage à ses anciennes et anciens. Cette cérémonie tenue samedi, a été marquée par une remise d’attestations à une quinzaine de personnes devancières en guise de reconnaissance et de gratitude. La crise que traverse la communauté musulmane a été au menu des échanges, lors de cette cérémonie qui marque également la fin du quatrième forum national.

Le samedi 2 novembre 2019 marquait la clôture du quatrième forum organisé par le CERFI sous le thème « trentenaire du CERFI : bilans et perspectives ». Ce forum de deux jours a permis au CERFI de marquer une halte pour voir les acquis et les défis à relever.

Selon le président du CERFI Aminou Ouédraogo, « il était de bon ton que nous puissions marquer un arrêt pour faire le bilan et dégager les perspectives pour que l’organisation qui a été, il y a trente ans, puisse continuer de donner de bons fruits au profit du Burkina Faso. » Beaucoup de réalisations ont été faites durant ces trente ans d’existence. On peut, entre autres, citer la construction d’écoles dans plusieurs villes du Burkina Faso en l’occurrence Banfora, Dédougou, Fada N’Gourma, Tenkodogo. Aussi, il y aura des dépôts de pierres pour d’autres constructions  les 6 et 7 décembre.

Une quinzaine d’anciennes et d’anciens ont pu recevoir des attestations au nom du CERFI. Moustapha Koussoubé a exprimé ses sentiments vis-à-vis de cette marque de reconnaissance en ces mots : « je suis très heureux de fêter ce trentième anniversaire du CERFI. » En tant qu’ancien du CERFI, M. Koussoubé dit garder de “très bons souvenirs“.

Au total, 200 personnes devancières recevront des attestations à travers le Burkina Faso. C’est ainsi, un devoir de mémoire, de rappel et de reconnaissance à l’endroit des pionniers qui ont initié cette institution.

Il faut noter que le patron de cette cérémonie, le ministre d’Etat et des cultes, Siméon Sawadogo a, à travers son représentant Pierre Bicaba, salué la clairvoyance du CERFI pour avoir confié le patronage à son département ministériel. Pour lui, ces trente ans constituent une contribution au développement du Burkina Faso et de bénévolat au service de l’islam. « Le CERFI est connu pour son sérieux dans le travail, pour son respect aux autres structures de tout ordre ainsi que le gouvernement de notre pays », a laissé entendre Pierre Bicaba. Il a saisi l’occasion pour inviter l’ensemble des générations des cerfistes “à s’investir davantage pour le retour de la paix au Burkina Faso“.

L’un des objectifs spécifiques du CERFI est de “travailler à l’unité d’action réelle, à la compréhension et à la tolérance entre toutes les composantes de la communauté des musulmans“. En effet, la crise que traverse actuellement la communauté musulmane, n’est pas restée inaperçue. Cette cérémonie est une occasion pour le CERFI de réagir à travers une déclaration: « aucune légalité ni légitimité ne peut prévaloir sur l’unité des musulmans. » C’est pourquoi il interpelle “les différents protagonistes de cette crise sur leur responsabilité historique” . Il les invite “à dépasser leur égos, leur intérêt aussi légitime pour privilégier l’intérêt supérieur de la oummah islamique” .

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