La recherche scientifique et les innovations : La 13e édition a ouvert ses portes

 

Ce mardi 26 octobre 2021, s’est ouverte à Ouagadougou la 13e édition du Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques-Burkina Faso (FRSIT). Ce forum qui va durer cinq (05) jours se déroule au sein de l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Développer le pays par le biais de la recherche scientifique et les innovations technologiques, tel est l’objectif de l’Etat burkinabè à travers la tenue d’un forum national sur la recherche scientifique et les innovations technologiques. Ce cadre permet de valoriser les résultats des chercheurs et de montrer à l’opinion nationale et internationale, les innovations technologiques. Ce forum se tient du 26 au 30 octobre 2021 autour du thème : « La recherche scientifique et l’innovation au service de l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes et des femmes dans la sous-région ouest africaine ».

Pour le parrain de la cérémonie, Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée Nationale, « l’avenir du Burkina Faso, c’est la recherche, c’est l’innovation. C’est pour cela que nous avons voulu associer l’image de l’Assemblée Nationale à ce forum. Nous avons pris l’engagement devant les chercheurs, les innovateurs, les étudiants que la 14e et la 15e édition seront parrainées par l’Assemblée Nationale présidées par le président du Faso. C’est pour que sur ces trois années, les deux institutions de la république puissent donner un coup de pouce à la recherche scientifique et à l’innovation au Burkina Faso », a-t-il laissé entendre. «  J’ai vu un peu partout les Startup qui sont créées par les jeunes, c’est à partir de là que le Burkina Faso va décoller, va être auto-suffisant, c’est à partir de là qu’il y aura la prise en compte des résultats de ces recherches pour que le Burkina Faso puisse faire un bond quantitatif et qualitatif. C’est la raison pour laquelle, nous accompagnons ces chercheurs du Burkina Faso pour montrer à la face du monde, que du temps où on disait que les chercheurs burkinabè cherchaient et qu’ils ne trouvaient pas, ce temps est révolu. Les chercheurs burkinabè cherchent et trouvent. Il suffit tout simplement que l’on puisse valoriser les résultats de leurs recherches, que nous puissions mettre un peu plus de moyens à la disposition de ces hommes et de ces femmes pour que le Burkina Faso soit un pays qui sera reconnu sur le plan international au niveau de la science, au niveau des technologies », a confié le parrain.

Les résultats de la recherche au Burkina Faso sont valorisés par le Forum national de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FONRID) et par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR). Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Alkasoum Maïga, « ces deux structures œuvrent au quotidien pour accompagner ceux qui innovent et ceux qui font de la recherche. Au niveau du FONRID, ils ont déjà près de 150 projets en cours et qui sont financés par le FONRID. Ces recherches à terme doivent pouvoir générer des innovations et des technologies qui vont enrichir notre capital dans ce secteur. Au niveau de l’ANVAR, ils accompagnent ceux qui font l’innovation dans les centres de recherche, dans les universités, dans le secteur privé, des particuliers qui ont un génie créateur et qui veulent être accompagnés. L’ANVAR se charge de les accompagner pour protéger leurs innovations et pour également les vulgariser, les valoriser. Il y a un travail énorme qui se fait ».

En 2018, plusieurs innovations ont été enregistrées par le ministère de la recherche scientifique. « Il y a une masse critique de découvertes, d’innovations qui sont disponibles dans pratiquement tous les secteurs. Si les utilisateurs potentiels se prononcent, nous avons de quoi les aider à améliorer le vécu quotidien des burkinabè et à faire des chiffres d’affaire », a indiqué Pr Alkasoum Maïga. La recherche peut aider à soulager les femmes et les jeunes et leur permettre d’être des porteurs d’entreprise et des créateurs d’emploi.

Quant au Directeur général de l’ANVAR, Louis Sawadogo, « le bilan est mitigé. Il y a beaucoup de résultats de recherche mais la valorisation n’est pas suffisante. Dans tous les domaines, vous avez des résultats de recherche qui ne sont pas suffisamment valorisés. L’objectif du FRSIT, c’est mettre en relation ceux qui produisent ces résultats de recherche et ceux qui sont sensés les utiliser. La meilleure utilisation d’une technologie, c’est quand ces résultats peuvent pouvoir créer une entreprise qui va assurer de l’emploi. En terme d’impact, il y a un impact mais ce n’est pas suffisant. Le budget alloué à la valorisation est très faible. Si on n’améliore pas, on ne pourra pas avoir l’impact voulu. Il y a beaucoup de chercheurs qui trouvent des résultats qui impactent le développement socio-économique », a-t-il laissé entendre.

Plusieurs activités seront menées comme des conférences, des tables rondes, une formation à la valorisation des résultats de la recherche, une incubation, des expositions, des ateliers scientifiques, la célébration de la valorisation des résultats de la recherche par une soirée de remise de prix. Cette 13e édition marque la commémoration des 25 ans d’existence du FRSIT.

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