Mali: Que priorité soit portée sur le bon sens et le choix du peuple

 

La situation au Mali est toujours tendue. La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) continue de mettre la pression sur la transition malienne. Les assises nationales ont choisi de prolonger la durée de la transition pouvant aller jusqu’à cinq ans mais cela ne passe pas, selon la CEDEAO qui estime que c’est trop pour une transition. Cependant, quelle est alors la priorité offerte à la volonté du peuple malien ?

Une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bamako mercredi, pour échanger avec les autorités maliennes dans l’objectif de mieux comprendre les assises nationales et de rendre compte aux Chefs d’Etats. A cette occasion, l’ancien président Nigérian et médiateur dans la résolution de la crise malienne, Gooluck Jonathan a été reçu par le Président de la transition, Assimi Goïta. A la suite de l’audience, Goodluck Jonathan a fait comprendre aux diplomates maliens avec lesquels il a eu un entretien, que les cinq ans accordés à la transition “ne passent pas“.

Pourtant, ces assises reflètent de la volonté du peuple malien. Ce peuple pense que la priorité pour leur Nation n’est pas la tenue d’une élection pour instaurer un gouvernement avec les mêmes défis que veut relever la transition. Tenir des élections dans le cas du Mali, selon le peuple, c’est retarder la progression de la lutte contre le terrorisme. Le Mali est dans une bonne lancée pour en découdre avec l’hydre terroriste. La CEDEAO devrait à un moment donné, comprendre cela et aider le Mali à s’en sortir face à cette insécurité grandissante, avant de revenir sur la question de la tenue des élections, qui n’est pas une priorité pour le moment. Normalement, la délégation de la CEDEAO en visite à Bamako devait d’abord apporter des solutions pour lutter contre le terrorisme, apporter une lueur d’espoir au peuple malien. En un mot, venir en aide d’une manière plus concrète à la transition pour soulager les populations.

Tenir des élections alors que presque la moitié du pays est hors de contrôle ? C’est clairement une aberration. Le peuple a fait son choix et en démocratie, c’est le choix du peuple, le choix de la majorité qui compte. La volonté du peuple n’est pas la volonté d’un parti politique quelconque, mais ce que les populations veulent. Parce qu’il y a des partis politiques qui ne voient que leur propre intérêt, c’est de venir au pouvoir pour se servir et non pour servir le peuple. Vivement que ce choix soit respecté par les Institutions internationales.

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