Nathalie Somé-présidente du CSC: Les motifs de son arrestation

Share Button

Suite à la transmission au parquet du rapport de contrôle de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC) relatif à la gestion des fonds alloués au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) pour l’organisation des élections de 2015, madame le Procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre SOME Nathalie(1), TRAORE Portio Nadine(2), SERE Souleymane(3), KOULA Salifou(4) et YODA/SERE Salamata(5)

pour des faits de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, blanchiment de capitaux et népotisme (1),

de complicité de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux et de commerce incompatible (2),

détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, népotisme, blanchiment de capitaux et de prise illégale d’intérêt(3),

de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux, complicité de surfacturation et de blanchiment de capitaux (4),

de complicité de détournement de deniers publics, de complicité de faux et usage de faux (5).

Le juge d’instruction a ouvert une information judiciaire en procédant à l’inculpation de toutes les personnes poursuivies et a jugé nécessaire de placer SOME Nathalie et SERE Souleymane en détention préventive conformément aux dispositions de l’article 136 et suivant du code de procédure pénale.

Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou

Soyez le premier à commenter sur "Nathalie Somé-présidente du CSC: Les motifs de son arrestation"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

sept + dix =