Situation sécuritaire dégradante au Burkina : les solutions de l’islam aux dérives de la société

L’Association des jeunes musulmans pour un développement solidaire (AJMDS) a tenu un panel à Ouagadougou dans la matinée du dimanche 31 mars 2019, organisé sous le thème : « face à la crise des valeurs citoyennes et humaines au Burkina Faso, les solutions de l’islam ». Ainsi, les causes de la crise des valeurs citoyennes et humaines, le modèle de la société musulmane et la responsabilité des musulmans burkinabè face à la situation sécuritaire du pays sont, entre autres, les questions évoquées par les panélistes.

L’Association des jeunes musulmans pour un développement solidaire (AJMDS), est une association créée et composée de jeunes musulmans dont le but vise à soutenir et à tenir des activités islamiques en vue d’une meilleure connaissance de l’Islam. Ce présent panel est l’une des activités exemplaires pour cette association.

Selon le président de l’association, Soulemane Tapsoba, l’un des objetifs de cette cérémonie, c’est de situer la responsabilité individuelle vis-à-vis des pertes de valeurs. « L’organisation de ce panel, c’est de ramener les populations sur les rails, car nous voyons des dérives dans notre société d’aujourd’hui », a-t-il laissé entendre et d’ajouter : « au terme de ce panel, tous les participants devront comprendre l’intérêt de la loyauté et du civisme dans notre vie active. » En tant que musulman, monsieur Tapsoba entend se battre contre le terrorisme, afin de promouvoir la paix au Burkina Faso et partout dans le monde.

Le monde d’aujourd’hui est en perte de valeurs tant citoyennes, qu’humaines. Selon les panélistes du jour, Dieu a créé l’homme avec un but bien déterminé. Et à chaque fois que ce dernier s’éloigne des prescriptions divines, il fait toujours face à des difficultés diverses. C’est à cet effet que le président sortant de l’AJMDS, Nikiéma Abdou Rasmane a affirmé que la base de toute chose, c’est d’abord l’éducation. « Si l’éducation est bien fondée, il n’y aura pas de dérive », a-t-il fait savoir.

La tenue de ce panel, c’est également d’amener les oulémas de la oummah islamique à sensibiliser les fidèles musulmans, les amener à réfléchir sur la situation du pays, présenter les solutions de l’islam et d’interpeller les différentes autorités (politiques, administratives, coutumières et religieuses) sur l’édification d’un Burkina dans un climat de sécurité, de paix et de cohésion sociale. Le présidium, occupé par Dr Mohammad Ishaq KINDO, Cheick Ismaïl DERRA, Dr Moussa NABALOUM, El hadj Ousmane DICKO et El hadj Abdoul Moumouni NANA, maitrisant le contexte national sur le plan religieux, économique, social et culturel, ont expliqué du fond en combe la vision de l’islam, « une religion de paix et de cohésion sociale » dans une nation comme le Burkina Faso.

Pour le frère Ibrahima Ouédraogo, directeur de l’organisation dudit panel, le Burkina Faso « fait face aujourd’hui à la perte des valeurs. Et nous qui considérons l’islam comme un modèle de société, il pourrait proposer son modèle à l’ensemble de la population burkinabè », a-t-il indiqué. Interpelé face à la question du lien qui pourrait unir l’islam et le terrorisme, monsieur Ouédraogo explique que « l’islam n’est pas synonyme et n’a rien à voir avec le terrorisme. » A l’en croire, il est impensable de tenir de tels discours en connaissance de l’élémentaire des principes islamiques.

En rappel, les contenus du panel sont, entre autres, le but de la création, les causes de la double crise des valeurs citoyennes et humaines, la prophétie de Muhammad et le modèle de société musulmane, et la responsabilité des musulmans du Burkina Faso face aux problèmes de leur pays.

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