Le mardi 30 mai 2017, le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation a tenu une conférence avec les acteurs politiques. Il s’agissait d’évoquer la question de la révision du code électoral et prendre les avis des différents partis politiques.

Selon le ministre Siméon Sawadogo, le processus de révision du code électoral est une étape très importante. Les incohérences, les ambiguïtés remarquées impactent négativement les structures mises en place pour les élections. Ils sont mêmes préjudiciables à la paix et la cohésion sociale confie t­-il. Le ministre ajoute qu’elle est « une recommandation des observateurs internationaux ». C’est ainsi que les acteurs concernés à savoir le conseil constitutionnel, la Ceni, l’ONG diakonia, l’opposition et la majorité ont été consultés. Cette rencontre qui a réuni les différents partis politiques avait pour but de recueillir leurs avis. Ce nouveau code sera inclusif et mis à l’abri des contestations et ainsi que de multiples révisions affirme le ministre.

Seydou Ouédraogo de l’ADF/RDA, quant à lui est préoccupé sur le vote des Burkinabè à l’étranger. Pour lui explique-t-il « le fait n’est pas de modifier le code. Beaucoup de problèmes doivent être résolus. Malgré le démembrement, aucune élection n’a été faite .»

Justin Bonkoungou du RPR pour sa part ajoute qu’ils vont « parfaire les insuffisances du code ». Notre travail est « d’analyser le code avant de l’amender » renchérit-il.

À l’issue de la séance, chaque parti politique présent a reçu le code sur un support pour une analyse avec un délai d’une semaine. Toute proposition, amendement, critique, suggestion sera la bienvenue conclut le ministre Siméon Sawadogo.

 

Adeline Ouedraogo