Le 5 juin 2018, les agents de la Direction générale de la police municipale sis à la Patte d’oie ont exprimé leur indignation à leur base. La question du non relèvement du niveau de recrutement qui devrait passer du CEP au BECP est la source de leur révolte. En plus, ils revendiquent le départ de leur DG, Sylvestre N’do, qu’ils trouvent « inefficace ».

Le mouvement d’humeur de ce matin, selon le secrétaire général adjoint du Collectif des policiers municipaux du Burkina, Kévin Bénon, est suite à une déception due « à l’inefficacité du DG et à son manque de crédibilité » confie-t-il. A l’en croire, la situation qu’ils vivent date. Des solutions ont été proposées mais la mise en pratique reste toujours vaine. Dans la convention, le recrutement doit passer du Certificat d’études primaires (CEP) au brevet d’études du premier cycle (BEPC). Les agents pour les prochains recrutements doivent avoir un niveau (BEPC), malheureusement « Nous entendons en coulisses que le concours est sur le point d’être lancé avec comme exigence le niveau CEP » déplore-t-il. Une rencontre s’est tenue avec le maire central le 4 juin et la seconde prévue pour le 5 juin mais sa présence n’a pas été constatée.