Le secrétariat en charge du mouvement associatif et des organisations de la société civile du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) était face aux hommes et femmes de médias le jeudi 04 juin 2020 au siège du parti pour donner leur lecture sur la vie de la nation et leur appréciation sur le processus de désignation du candidat du CDP à la présidentielle du 22 novembre 2020.

Attaques terroristes, fuites des capitaux, frilosité des investisseurs, augmentation du nombre de chômeurs, réduction du pouvoir d’achat en passant par une gestion catastrophique de la pandémie à coronavirus, telles sont les “tristes réalités” du Burkina Faso qui ont été déplorées par le secrétariat en charge du mouvement associatif et des organisations de la société civile.

Pour les membres du CDP, cet horrible constat est sans surprise car l’incapacité de la majorité présidentielle à faire face aux innombrables défis qui se dressent devant le pays n’est plus à démontrer, les preuves étant sans appel. « Le Burkina est aujourd’hui une cible privilégiée des organisations terroristes, et pour cause le pays des hommes intègres est devenu le ventre mou de la lutte contre le phénomène terroriste dans la sous-région ouest africaine », a déclaré Alpha Yago, le secrétaire général (SG) chargé du mouvement associatif et des organisations en charge de la société civile. C’est dans ce contexte, poursuit-il, que le CDP sous l’impulsion de son fondateur Blaise Compaoré et avec la détermination et le dynamisme de son président Eddie Komboigo, se pose aujourd’hui comme une alternative sérieuse et crédible dans la perspective du double scrutin présidentiel et législatif de novembre 2020. « Les militants, sympathisants du CDP et même les militants et sympathisants de la majorité présidentielle qui sont objectifs et lucides devraient choisir la voie de la sagesse et de la raison en portant Eddie Komboigo à la magistrature suprême », a-t-il laissé entendre.

Pour Alpha Yago, les militants et cadres du parti ont, une fois de plus, montré leur sens élevé de la responsabilité et leur maturité politique en éluant son candidat à la présidentielle 2020, résultat qui fût accepté par Mahamadi Koanda qui a reconnu que la directive a été respectée, a accepté sa défaite et s’est engagé à travailler ardemment pour la victoire du CDP en appuyant Eddie Komboigo. Selon le SG du mouvement, cela est une belle leçon de démocratie et un exemple de fair-play et de maturité. Il a donc appelé les « oiseaux de mauvais augure » qui qualifiaient le CDP de primaires de tous les dangers, de la scission ou de l’implosion, à se rétracter car le CDP est un parti bien organisé, qui travaille à l’unisson et qui, de plus, est le mieux indiqué pour tirer le Burkina Faso du chaos dans lequel il se trouve.