Ministère des mines et des carrières : Des réformes et des perspectives porteuses de performances et d’espérance

Les responsables du ministère des mines et des carrières avec à leur tête, le ministre Oumarou IDANI, ont tenu une conférence de presse ce vendredi 03 mai 2019 à Ouagadougou. Face aux Hommes de Médias, il a été question d’entretenir l’opinion publique nationale et internationale sur les réformes entreprises par le ministère ainsi que son bilan et ses perspectives.

Le 20 février 2017, il a plu aux hautes autorités burkinabè de consacrer la création du ministère des mines et des carrières. Ce ministère après deux (02) ans de vie, connait sous la conduite du ministre Oumarou IDANI, des réformes audacieuses porteuses de performances pour le secteur minier burkinabè. Tout en consolidant les acquis obtenus, le ministre envisage aujourd’hui de valoriser davantage les potentialités géologiques et minières dont regorge le pays des Hommes intègres.

Dans le domaine des mines et des carrières, les années 2017 et 2018 auront été celles de réformes pour le Burkina Faso. Des chantiers ont été ouverts au plan politique, institutionnel, législatif et règlementaire dans la perspective d’améliorer le climat des affaires en lien avec l’industrie extractive burkinabè.

Les réformes conduites sont porteuses de performances. La production d’or et de zinc a considérablement augmenté” , a déclaré le ministre des mines et des carrières, Oumarou IDANI tout en précisant que la production d’or est en progression importante depuis ces trois dernières années à savoir, 32 tonnes en 2014; 32,5 tonnes en 2015; 38,5 tonnes en 2016; 45,6 tonnes en 2017; et 52,622 tonnes en 2018. “Notre ambition est de franchir la barre symbolique des 60 tonnes en 2019” , a souhaité le ministre.

A l’entendre, la production du zinc pour l’année 2018 s’établit à 165000 tonnes et connait une légère progression de 0,5% par rapport à l’année 2017. Ces performances ont permis d’enregistrer des retombées du secteur minier au plan économique et social. En effet, la contribution du secteur à la formation des équilibres macro-économiques, est importante avec 266 milliards de contribution aux recettes budgétaires, 1540 milliards de recettes d’exportation et une contribution de 11,4% à la formation du Produit intérieur brut (PIB).

Aussi, les retombées sociales du secteur sont également perceptibles avec 9200 emplois directs et 26100 emplois indirects en fin 2018 dans le sous-secteur industriel. Quant au sous-secteur artisanal, il est une source principale de revenus pour 1 500 000 personnes. Le ministre a souligné que la production annuelle est d’environ 10 tonnes.

Conscient que la poursuite des réformes peut ouvrir des perspectives porteuses d’espérance, le ministère des mines et des carrières entend travailler à l’atteinte des résultats attendus du secteur minier par le Plan national de développement économique et social (PNDS). Il s’agit entre autres, de la progression de la part du secteur minier à la formation du PIB de 8,3% en 2015 à 10,2% en 2020; la hausse de la part des entreprises locales dans la fourniture des biens et services miniers (consommation alimentaire) de 14% à 25% en 2020; l’accroissement des emplois locaux qui sont de l’ordre de 7 000 à cette période à 15 000 en 2020 et l’accroissement de l’investissement dans le développement local de deux (02) milliards par an à cinq (05) milliards par an.

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