“Nous ne voulons pas rééditer les erreurs du passé” (Simon Compaoré)

 

Le parti du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a tenu à Ouagadougou, une conférence de presse ce mercredi 29 avril 2020. La situation nationale a été au menu des échanges de cette rencontre qui a eu lieu au siège national. C’est une occasion pour le parti au pouvoir d’affirmer son soutien à la ministre de la santé par rapport à la situation sanitaire actuelle.

La question de gestion de la pandémie de coronavirus a été au cœur des échanges de cette rencontre avec les journalistes. Le parti au pouvoir a salué “le dynamisme développé par les autorités régionales et communales dans la gestion de la pandémie“.

« Notre cohésion face à la menace du Covid-19 est mise à mal par l’attitude d’une catégorie d’acteurs du front social dont le maintien de certains mots d’ordre ne cadre pas avec l’urgence sanitaire du moment que nous vivons au Burkina Faso », a laissé entendre le président du MPP, Simon Compaoré avant d’ajouter qu’il faut espérer que l’instinct de survie collective qui nous anime tous, l’emportera sur toute autre considération. C’est ainsi, qu’une opération de souscription volontaire auprès des militants et sympathisants dudit parti, a été lancée. Les fruits de cette souscription, à en croire le premier responsable du parti, seront reversés au ministère de la santé.

Cette conférence de presse a été une occasion pour le parti de la majorité, d’affirmer son soutien à la ministre de la santé, Claudine Lougué. En effet, la ministre de la santé a tenu des propos de “contre-vérité“ devant l’Assemblé nationale qu’elle a d’ailleurs reconnus et dit avoir été induite en erreur par ses collaborateurs. Le sujet fait polémique et c’est le lieu pour le MPP de prendre position en affirmant qu’elle peut compter sur son soutien.

Les élections doivent se tenir à bonne date

« Le MPP a intérêt à ce que les élections se tiennent à la date prévue. Les élections doivent se tenir à bonne date pour que nous respections tout ce qui est inclus dans le texte fondamental de notre constitution. Nous savons tous, les conséquences d’un non respect de la constitution. Nous en avons fait la mère expérience, il n’y a pas très longtemps. Nous ne voulons pas rééditer les erreurs du passé », a expliqué Simon Compaoré en réponse d’un probable report des élections.

En ce qui concerne le communiqué de Human right watch, Simon Compaoré intervient. « On interroge des gens au téléphone et on prend tout ce qui a été dit pour une vérité. Moi j’ai beaucoup de réserve sur cette façon de faire. Il faut prendre le soin de chercher d’autres sources pour faire des regroupements avant de se prononcer, parce que ces accusations sont suffisamment graves. » L’attitude de ses organisations, poursuit-il, se justifie peut être par la pauvreté du Burkina Faso. Il faut éviter de jeter le Burkina dans le bourbier des gens sans cœur et qui travaillent à détruire leur propre peuple. C’est inacceptable, a-t-il conclu.

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