Situation sécuritaire au Sahel : « Les groupes terroristes rackettent les populations, leur imposent des impôts et pillent leur bétail », dixit Amadou Dicko

 

Ce jeudi 23 avril 2020, s’est tenue à Ouagadougou au siège national de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), une conférence de presse animée par les représentants de la direction de l’UPC. A l’ordre du jour, il était question de la situation sécuritaire et humanitaire au Burkina Faso, particulièrement dans la région du Sahel.

Selon les représentants de la direction de l’UPC, la situation dans le sahel est chaotique. Au sahel, des citoyens sont enlevés, torturés, tués tous les jours. La province du Soum vivrait des heures sombres. Pire depuis un mois, la ville de djibo est coupée du reste du pays et est privée de denrées alimentaires, produits pharmaceutiques, eau, gaz, carburant, etc.

Les représentants de l’administration ont déserté les lieux, les services publics y compris les écoles et CSPS fermés, et les  populations vivant toujours dans ces zones, sont laissées à leur triste sort. Les terroristes installent leurs lois et les imposent aux populations. « Les groupes terroristes rackettent les populations, leur imposent des impôts et pillent leur bétail », a déploré le vice-président, Amadou Diemdioda Dicko avant de poursuivre : « sur les  communes que compte le Soum, sept (07) se sont vidées de leurs populations et sont sous occupation terroriste (…) Dans l’Oudalan, des ultimatums sont même donnés à plusieurs villages de déménager ».

Une crise dans la crise

Comme si cela ne suffisait pas, à en croire Amadou Diemdioda Dicko, c’est dans cette situation dramatique qu’est venue s’ajouter la maladie à coronavirus. En effet, le sahel compte officiellement 15 cas de covid-19 dont 12 cas dans la mine d’or d’Essakane SA, dans l’Oudalan et 03 cas dans la commune rurale de Falangoutou, dans le Séno. Les représentants de la direction demandent donc au gouvernement et aux autorités locales d’aider les habitants à se prémunir du Covid-19 car selon eux, « si de nouveaux foyers éclatent au Sahel dans ces situations sécuritaires, ce serait une catastrophe humanitaire sans précédent ».

Somme toute, l’UPC a fait une série de recommandations au gouvernement dont entre autres, une réinstallation de l’administration dans les zones où elle n’est plus, avec des mesures sécuritaires d’accompagnement ; l’organisation d’une levée de fonds pour soutenir les populations en détresse ; le renforcement de la collaboration entre FDS etc.

Voir l’intégralité des recommandations en cliquant sur ce lien : https://faso-actu.info/actualites/crise-au-sahel-lupc-fait-des-recommandations-au-gouvernement

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