Port sec de Bobo-Dioulasso : le nouveau moteur logistique du Burkina Faso

Inauguré par le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, le port sec modernisé de Bobo-Dioulasso marque une étape clé dans la transformation logistique du pays. Avec ses nouvelles infrastructures et services, Boborinter se positionne comme un levier majeur du développement économique et de la compétitivité nationale.

‎‎Les aménagements réalisés couvrent près de trois kilomètres de voiries en béton armé, sept kilomètres de bordures, vingt mille mètres carrés de pavés pour trottoirs et îlots, ainsi que vingt-trois mille mètres carrés d’espaces verts et gravillonnés. Deux cent soixante-dix mille mètres carrés de plateformes de stationnement pour camions ont également été aménagés, tandis que le réseau d’assainissement, d’électricité, d’éclairage et d’eau potable a été entièrement modernisé.

Le volet bâtiment a permis la réhabilitation de vingt-cinq édifices et la construction de nouveaux bâtiments modernes, dont un multiservices de 1 760 m², un siège de la Chambre de commerce de 1 071 m², un bâtiment douanier de 1 833 m², deux grands magasins de stockage, ainsi qu’un pont-bascule de cent tonnes. Trente-cinq caméras de surveillance ont aussi été installées pour renforcer la sécurité.

« Véritable levier d’industrialisation, cette infrastructure rapprochera les services logistiques des opérateurs économiques, fluidifiera les échanges et consolidera la place du Burkina Faso comme hub commercial stratégique du Sahel », a écrit le Premier ministre dans le livre d’or de l’institution.

Cette cérémonie a également été l’occasion d’un renforcement des moyens logistiques de la Gendarmerie. Vingt-cinq motos Aloba et un véhicule pick-up ont été remis au peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie, afin de renforcer ses capacités opérationnelles dans la région.

‎Le port sec de Bobo-Dioulasso s’impose aujourd’hui comme un maillon essentiel du dispositif logistique national. Sa construction s’est déroulée en deux phases : la première, lancée en 2010, a concerné 19 hectares pour un investissement de 7,5 milliards de FCFA, tandis que la deuxième, étendue sur 21 hectares, a coûté 10 milliards de FCFA. Au total, la plateforme complète érigée sur une superficie de 40 hectares représente un investissement de 17,5 milliards de FCFA. Le volume de marchandises traitées est passé de 350 000 tonnes en 2009 à 2,5 millions de tonnes en 2024, tandis que les recettes douanières ont progressé de 38 à près de 220 milliards de FCFA.

‎En facilitant le dédouanement et le transit des marchandises dans un cadre intégré, Boborinter illustre la réussite d’une logistique au service du développement et de la souveraineté économique du Burkina Faso.

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