Gouvernement Dabiré I : Nouvelle équipe, anciens défis

Le gouvernement de Christophe Joseph Marie Dabiré est désormais connu.  Les nouveaux arrivants sont notés dans certains ministères. Le capitaine du navire ayant changé, les yeux sont désormais rivés sur les autres membres de l’équipage pour une amélioration dans la gouvernance du pays

Dans le nouveau gouvernement de Christophe Joseph Marie Dabiré, constitué de 32 membres, le départ de Simon Compaoré, Rosine Coulibaly Sori, Jean Claude Bouda, Smaila Ouédraogo, Nicolas Méda, Jacob Ouédraogo, Clément Sawadogo sont notés. Il y a également l’arrivé de certaines nouvelles personnes avec une présence majeure des ministres de Paul Thièba, reconduit à leurs postes.

Simon Compaoré, ministre d’État a apparemment quitté définitivement le gouvernement. Il pourra mieux se reposer et se consacrer à son poste de président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Dame Rosine Sori Coulibaly a, elle, cédé son fauteuil à Lassané Kaboré. Le ministère de l’économie des finances et du développement (MINEFID) qui a connu de nombreux secousses voit finalement le départ de son ministre. L’espoir est fixé sur le nouvel arrivant pour une recréation de climat de confiance et de paix avec tous les travailleurs de ce ministère afin d’éviter les nombreux mouvements d’humeurs rencontrés pendant le règne de dame Coulibaly/Sori. Par ailleurs, monsieur Kaboré, ministre du MINEFID a la lourde tâche de booster l’économie du pays. Avec les nombreuses taxes mises en vigueur, la population attende une économie fructueuse.

Longtemps réclamé par l’opposition, le ministre de la défense Jean Claude Bouda et celui de la sécurité Clément Sawadogo ont enfin, pardon aussi quitté le navire, suite à la démission de Paul Kaba Thièba. Les yeux sont alors tournés sur le nouveau ministre d’État, de la défense nationale et des anciens combattants Chérif Sy, auparavant Haut représentant du chef de l’État. Ancien président du conseil national de la transition, il en a fait ses preuves. Le peuple compte sur lui notamment ceux du Nord et du Est pour trouver des solutions efficaces face à la situation sécuritaire grandissante. Il en est de même pour Ousséni Compaoré, nouveau ministre de la sécurité et du Chef d’État-major des armées Moise Minoungou.

Salifou Tiemtoré prend la place de Smaila Ouédraogo au poste du ministère de la jeunesse d’où les jeunes attendent beaucoup de lui sur l’entrepreneuriat, l’insertion professionnelle, la lutte contre le chômage… La crise entre le Conseil national des jeunes (CNJ-BF) et leur ministère de tutelle prendra désormais fin avec monsieur Tiemtoré. Espérons-le

Quant à Stanislas Ouaro, il aura encore du pain sur la planche. Les élèves qui ont effectué leur sortie dans la matinée du 24 janvier 2019 s’attendaient à une nouvelle tête pour régler leur crise. Mais c’est l’ancien ministre qui a été reconduit. Espérons que le cri de cœur des élèves pour la reprise de leur évaluation lui sera transmise et qu’une issue pour la sortie de crise sera trouvé entre la coordination nationale des syndicats de l’éducation et leur ancien nouveau ministère de tutelle.

Toutefois, la gente féminine est représentative dans ce gouvernement avec la présence de Hélène Marie Laurence Marshall Ilboudo, Léonie Claudine Lougué née Sorgho, Maminata Ouattara née Ouattara, Hadja Fatimata Ouattara née Sanou, Edith Clémence Yaka, Pauline Zouré et Madiara Sagnon née Tou.

Le top chrono est ainsi lancé pour ce gouvernement. Nouveaux arrivants ou anciens, ils se doivent tous de répondre aux attentes des populations

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