Au Burkina Faso comme partout dans le monde, le 1er mai, fête du travail est célébré pour rendre hommage aux ouvriers de Chicago qui ont lutté pour acquérir 8h de travail. A Ouagadougou, cette commémoration a été marquée par une marche meeting organisée par les syndicats.
Plus d’un millier de travailleurs sont sortis pour marquer cette date du 1er mai. Cette célébration n’a pas connu une remise de doléances car pour le secrétaire général de la confédération générale des travailleurs CGT-B Bassolma Bazié, « un cahier de doléances n’est pas un document de jeux ou de théâtre, on ne va pas faire semblant d’empiler les cahiers de doléances face auxquels le gouvernement ne réagit pas ». Après la marche, les travailleurs ont tenu un meeting à la bourse du travail. Plusieurs préoccupations ont été soulevées notamment la question sécuritaire, la vie chère, la présence de forces étrangères, les dossiers de crimes économiques ou de sang gisant toujours dans les tiroirs de la justice. La situation nationale n’est pas reluisante au Faso. Plusieurs secteurs notamment la santé, la sécurité, … ont besoin d’être revus. Pour l’unité d’action syndicale, le dialogue social est dans l’instabilité car le gouvernement a des agissements qui piétinent cette stabilité. En plus « Nous constatons avec amertume que le gouvernement a pu tenir toutes les autres rencontres statutaires (secteur privé, paysans, jeunes, opposition politique, …) sauf l’unité d’action syndicale», dénonce Olivier Ouedraogo, secrétaire de la Confédération syndicale Burkinabè CSB. Un rendez-vous a été donné pour le 13 mai 2018 pour une conférence de presse.
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