L’avant première du film « Albert, je voulais être prêtre » est intervenu ce lundi 19 février 2018 au Ciné Burkina. Un film du réalisateur Aldoul Bagué qui a, à son actif deux long métrages : « Dernier tir » et ce dernier. La projection se poursuivra jusqu’au 25 février au Ciné Burkina, Wemtenga et Tampouy. A partir du 19 mars jusqu’au 1er avril 2018, le film sera au Ciné Nerwaya.
C’est sous une pluie d’applaudissements qu’un hommage a été rendu au grandissime Idrissa Ouedraogo, cinéaste de mérite du Burkina et de l’Afrique, avant la projection proprement dite de l’avant première du film « Albert, je voulais être prêtre » hier, 19 février 2018 au Ciné Burkina.
L’amitié est plus forte que tout. C’est en tout cas ce que le réalisateur a dépeint dans son film. Après tous les coups bats d’Ismaël, à son ami d’enfance Albert, ce dernier a su dépasser la rancœur, la douleur en le pardonnant. De l’autre côté, c’est un clin d’œil de M. Bagué à l’éducation catholique dont Albert a bénéficié. Généreux et compatissant au point de tout perdre.
L’amour, encore ce sentiment de nos jours presque introuvable. Mais détrompez vous, il existe toujours bel et bien. Albert l’a trouvé après s’être rendu à l’évidence qu’on ne décide pas d’être prêtre. C’est Dieu qui décide et choisit l’intéresse. Comme le dit un adage populaire, ce qu’on a tendance à chercher très loin, est souvent à côté de nous.
Selon le réalisateur, ce film est tiré d’une histoire vraie qu’ un de ses amis aurait vécu. Qu’à cela ne tienne, les cinéphiles ont apprécié positivement le film. Il a su faire un savant mélange entre l’humour, la tristesse, et la joie. Vous l’avez compris, c’est en conclusion un film à plusieurs intrigues.
Abdoul Bagué invite tous et chacun à aller suivre le film qui est en programmation jusqu’au 25 février au Ciné Burkina. Ensuite ce sera au tour du Ciné Nerwaya d’accueillir ledit film à partir du 19 mars au 1er avril.
Albert, à l’Etat civil Brice Sourabié, un étudiant en médecine est l’acteur principal. A la question de savoir comment il arrive à jongler entre les études et le tournage, il laisse entendre que c’était une question d’organisation. « Albert » indique qu’il était à son deuxième grand film. Il a de toute façon tiré son épingle de jeu sans complexe. Il ajoutera ces mots assez tendres à son réalisateur : « j’avoue qu’il est courtois et travailleur. J’ai beaucoup appris auprès de lui ».
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