Suite à l’arrestation de la présidente d’honneur du cadre national de concertation des organisations de la société civile le 29 août 2018, certaines organisations de la société civile se sont constituées en collectif. Dénommé collectif d’unité et de liberté pour Safiatou Lopez, il a tenu une conférence de presse le jeudi 30 août 2018 pour montrer leur consternation et demander la libération pure et simple de la présidente du cadre de concertation.

Ce collectif constitué du M21, l‘ADP, l’ODDH, et le RESOCIDE… n’a pas manqué de montrer leur mécontentement suite à l’arrestation sans justification de la présidente d’honneur du cadre national de concertation des organisations de la société civile, Safiatou Lopez/Zongo.

Cette arrestation est une « action politique », vu la méthode utilisée. Il déplore ces méthodes et la non notification des charges. La justification avancée d’où « le complot de déstabilisation est un gros mensonge » dévoile Marcel Tankoano, président du mouvement M21. Certes, Madame Lopez a des propos discourtois, selon lui mais « de là, à dire que Safiatou Lopez est de connivence avec des militaires pour aller à une déstabilisation, nous ne croyons pas. C’est un montage grossier. Mais dans tous les cas, nous attendons de voir la suite » déclare Marcel Tankaona.

Et à Abraham Badolo d’ajouter concernant la méthode d’arrestation et de perquisition. « On ne peut pas traiter une personne qui s’est battue pour les droits démocratiques du Burkina comme une terroriste », darde-t-il avant de montrer son mécontentement suite à l’arsenal déployé pour l’arrestation de madame Lopez. « J’interpelle les autorités au plus haut niveau à prendre leurs responsabilités parce que nous allons rester mobilisés jusqu’à ce qu’on nous dise ce qu’il en ait » déclare-t-il. En attendant de plus amples informations, le collectif demande la libération pure et simple de Madame Lopez.