Programme d’urgence pour le Sahel : Un bilan satisfaisant après trois trimestres

Ce vendredi 18 janvier 2019, s’est tenue à Ouagadougou la première session ordinaire du Comité d’orientation stratégique (COS) du programme d’urgence pour le Sahel du Burkina Faso (PUS-BF). Cette session a pour objectif général d’examiner l’état de mise en œuvre du plan de travail annuel budgété (PTAB) 2018 du programme d’urgence pour le sahel et de donner les orientations pour la suite de son exécution.

En vue d’apporter une réponse multisectorielle face à la vulnérabilité économique et sociale des populations et à la dégradation de la sécurité dans la région du sahel, le gouvernement a adopté le 21 juin 2017 le Programme d’Urgence pour le Sahel. Ainsi, plusieurs niveaux sont prévus pour le suivi de ce programme dont le Conseil d’Orientation Stratégique présidé par le Premier ministre Paul Kaba Thièba. L’occasion a été donnée lors de cette session ordinaire de faire l’état de la mise en œuvre dudit PTAB du 31 octobre 2018 et d’adopter la réponse adéquate relative à l’extension du PUS-BF et à son autonomisation.

 Clément Sawadogo ministre de la sécurité, représentant du Premier ministre déclare : « Cette session est une suite de la précédente que nous avons tenu le 15 février 2018, qui a porté l’adoption du Plan de Travail Annuel Budgété (PTAB) du PUS-BF », et d’ajouter : « Trois trimestres passés, une pause était donc nécessaire afin de voir l’état d’avancement des réalisations ». Des résultats tangibles sont obtenus, selon le ministre, malgré un contexte économique et sécuritaire difficile. Il n’a pas manqué de saluer la mobilisation de l’ensemble des acteurs, qui a permis d’obtenir ces résultats.

Faire l’état d’exécution physique et financière du PTAB au 31 octobre 2018, examiner les difficultés rencontrées et les suggestions, prendre des décisions idoines pour une célérité dans la mise en œuvre du PTAB 2018 du programme, sont entre autres de façon spécifique, les objectifs essentiels de cette session. Ainsi, des résultats sont attendus à l’issue de la session comme l’examen des difficultés rencontrées et des suggestions.

Vue les différentes forces de riposte que mènent les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans le sahel, l’extrémisme violent s’est progressivement déporté vers l’Est du pays en début d’année 2018, y compris huit autres régions qui ont enregistré des attaques. C’est pourquoi lors de la dernière session de l’année 2018, l’Assemblée nationale a formulé une recommandation pour « l’extension du Programme d’Urgence pour le Sahel aux différentes régions touchées par l’extrémisme violent ».

Selon la secrétaire d’État du ministère de l’Economie, Pauline Zouré, « cette session nous a permis de faire un bilan des activités qui sont mises sur le terrain et d’adopter des résolutions des recommandations et de voir en perspective, le programme de travail qui sera reflété pour l’année 2019 », a-t-elle indiqué puis d’ajouter : « Qu’au titre du bilan, nous avons constaté qu’il y a eu une progression dans le dynamisme de la mise en œuvre des activités sur le terrain. Si nous agrégeons les résultats que nous avons déjà consignés à partir du premier et du deuxième semestres, nous sommes arrivés à plus de 50% de réalisations qui nous donne des lueurs d’espoir ». Le bilan est donc satisfaisant pour Madame Zouré malgré le contexte d’insécurité dans lequel, a été réalisé le programme et des ressources financièrement compliquées. « Des résolutions ont été prises dont la plus importante est l’instruction par le conseil que nous puissions travailler à une extension du programme d’Urgence dans les régions de l’Est, de la Boucle du Mouhoun et dans celle du centre-Est. La deuxième est la mobilisation des ressources auprès des partenaires afin de permettre la mise en route de ces résolutions », conclut-elle.

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