SANTE PUBLIQUE: LA DINGUE NE DOIT PAS AFFOLER

Le Ministre de la Santé, Smaïla OUEDRAOGO a animé une conférence de presse ce mardi 08 novembre 2016 afin de s’exprimer sur la question de la dingue. De cette conférence de presse, il ressort que la dingue est une maladie bénigne à 90% des cas; et pour cela elle ne doit pas susciter une psychose chez les populations.

20161108_140428Transmise à l’homme par un moustique dont l’une des particularité est de piquer dans la journée, le virus de la dingue sévit à nouveau au Burkina Faso depuis octobre 2016. Ouagadougou reste la ville la plus touchée par le virus, même si dans des villes comme Dori, Boromo, Kongoussi des cas suspects ont été relévés. A la date du 06 novembre 2016, les services du Ministère de la santé ont pu diagnostiquer 938 cas de dingue avec 13 morts.

La méconnaissance de cette maladie par les populations a suscité une psychose généralisée chez ces derniers surtout avec les différentes rumeurs qui fusaient de toute part. Le Ministre a tenu à assurer que contrairement aux rumeurs, la dingue est une maladie benigne à 90% des cas. Les 10% restante sont le plus souvent le fait de complication de la maladie dûe, selon le Ministre, à des prises d’initiatives malheureuses et à une consultation tardive des spécialistes de santé. C’est pourquoi les populations ont été invitées à se rendre dans un centre de santé une fois qu’elles developpent des symptômes de dingue.

SYMPTÔMES ET TRAITEMENT

Les symptômes de la dingue ne sont pas aussi loin de ceux du paludisme. Ainsi, entre autres symptômes, il a été relévé entre autres la forte fièvre, la nausée, les douleurs articulaires et musculaires. La similitude de symptôme avec le paludisme étant établie, seuls les examens appropriés pourront confirmer ou non la dingue.

Le Ministre a par ailleurs precisé qu’il n’y a pas de traitement spécifique à la dinge. Seuls les symptômes sont traités. C’est en cela que l’avis du spécialiste de santé est important. Toute auto-medication reste dangereuse en cas de dingue dans la mésure où la prise de medicaments anti-inflammatoires pourrait conduire à une complication de la maladie.

TRAORE Cheick

Soyez le premier à commenter sur "SANTE PUBLIQUE: LA DINGUE NE DOIT PAS AFFOLER"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

17 − quinze =