Le paludisme, cette pathologie infectieuse tropicale transmise à l’
En 2015, ce sont plus de 7 millions de cas de paludisme simple qui ont été recensés dans les différentes formations sanitaires du burkina avec plus de 5000 décès. Malgré la prise des médicaments recommandés comme la chloroquine, les germes développaient une résistance. Alors l’IRSS et le centre Muraz ont démontré que la choloroquine était devenue inefficace. Ce produit fut remplacé par les combinaisons Artemether-Lumefantrine et l’amodiaquine+artésunate.
Afin de venir totalement à bout du paludisme, 7 pays africains y compris le Burkina ont décidé d’expérimenter un vaccin. Au Burkina au total 1281 enfants ( 600 enfants de groupe d’âge 5-17 mois et 681 enfants du groupe d’âge 6-12 semaines) ont été suivis. On a constaté une réduction de près de 57% de cas de paludisme. Cette vaccination a permis une réduction des hospitalisations, de l’anémie grave, des transfusions sanguines.
Avec un tel succès, les chercheurs sont optimistes et dans moins de temps que l’on espère, cette maladie si récurrente ne posera plus de soucis aux populations.
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