La deuxième édition du Salon international de la climatisation et de la réfrigération de Ouagadougou (SICRO) a ouvert ses portes ce jeudi 3 mars 2022 au Pavillon Soleil levant du SIAO. Pour une durée de trois jours, plusieurs activités se mèneront au cours de cette rencontre avec les acteurs du froid.

Promouvoir la climatisation et la réfrigération, tels sont les objectifs des initiateurs à travers l’organisation de la deuxième édition du Salon international de la climatisation et de la réfrigération de Ouagadougou (SICRO). Un salon placé sous le thème : « Technologie du froid et les énergies renouvelables : facteurs de développement durable au profit de nos populations » au cours duquel, les acteurs vont réfléchir sur l’importance du froid et son développement pour le pays.

« Malgré la modestie de nos moyens, nous avons créé des conditions pour que les professionnels du froid et de la climatisation puissent à nouveau se retrouver pour échanger et nouer des partenariats », a laissé entendre le président du comité d’organisation, Jean Bazié. Pour lui, « ce salon est l’occasion pour le public d’avoir un accès direct aux équipements, au moment où s’installe la chaleur. Je ne doute pas que tous ceux qui feront le déplacement au SICRO trouveront les réponses à leurs attentes. Vous avez ici, tout ce qui compte dans notre pays en matière de froid et de la climatisation », a confié monsieur Bazié. Le président du comité d’organisation a remercié tous les membres du comité d’organisation qui se sont mobilisés pour la tenue de cette 2^e édition.

« C’est un honneur d’autant plus que nous sommes acteurs à part entière dans le combat du développement durable par la technologie du froid et des énergies renouvelables. L’observation de la situation socio-environnementale et économique actuelle nous interpelle sur la nécessité et l’urgence de réfléchir ensemble sur comment les énergies renouvelables et la chaine de froid peuvent contribuer substantiellement à la question de développement durable » a-t-il laissé entendre Abel Tiendrébéogo, chargé de communication au Groupe Hage Matériaux, représentant du PDG, sponsor officiel, puis d’ajouter : « je voudrais saluer ici à juste titre, tous les efforts que tous les acteurs de ce domaine qui sont réunis ici, font pour donner une réponse à cette question ». Il n’a pas manqué de saluer le comité d’organisation et exprimer sa disponibilité à les accompagner.

« Ce salon se tient dans un contexte sanitaire et sécuritaire très difficile pour notre pays. La première édition du Salon international de la climatisation a connu un succès éclatant », a rappelé Elie Ouédraogo, président de l’Association des professionnels du froid et de la climatisation. « Face à l’intérêt que les acteurs du froid et de la climatisation ont manifesté pour la première édition du SICRO, cette deuxième édition s’impose elle-même. J’ose croire que cette deuxième édition répondra aux attentes des uns et des autres », a-t-il renchéri.

Pour Princesse Julie Congo, Ambassadrice de U-3ARC pour le développement du froid en Afrique, marraine de la 2^e édition, « les gens sont mobilisés, les professionnels du froid et de la réfrigération sont mobilisés pour cette activité. C’est pour ça, en tant qu’ambassadrice, je me fais l’agréable devoir d’être là pour les accompagner » s’est-elle réjouie. « Aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, on sera obligé de travailler avec le froid. Il faut qu’on travaille à ce que ça soit vulgariser sur toute l’étendue du territoire et au-delà des frontières », a expliqué la marraine sur le bien-fondé de ce salon.

« Quand vous remarquez une chose, toutes les femmes qui sont vendeuses de fruits et légumes aux alentours des marchés des différents secteurs de la ville de Ouagadougou, au bout d’un certain temps, qu’est-ce que vous retrouvé ? Des mangues pourries, des tomates pourries au bord des routes. Si au bout de chaque marché de la ville de Ouagadougou et dans toutes les autres villes du Burkina, on pouvait avoir des chambres froides à côté de chaque marché pour éviter aux femmes de jeter tout le temps leur produit, ça va être bien. Il faut que nos dirigeants prennent la mesure de cette affaire aux sérieux et qu’ils en fassent leur cheval de bataille », a indiqué l’ambassadrice de U-3ARC. Les chambres froides aident la conservation des fruits et légumes et permettront aux femmes de ne plus vendre leurs produits à vil prix. « Si ce système est mis en place et bien appliqué, vous allez voir que tous les producteurs maraichers au Burkina vont être des milliardaires. Tout ce qui concerne l’insécurité alimentaire ne va plus exister parce que le producteur peut conserver et pouvoir vendre à tout le monde à un prix abordable », a-t-elle révélé.

Plusieurs activités seront menées au cours de ce salon en l’occurrence, l’exposition dans les stands, le contrôle des véhicules, des panels, des jeux de société comme la pétanque avec une récompense des meilleurs, un dîner gala pour remercier les partenaires. La particularité de ce salon, est la création du stand SICRO. « Nous avons en vue de lancer un annuaire national des frigoristes du Burkina. Nous invitons tous les frigoristes de passer au stand SICRO pour leur enregistrement, leur recensement », a lancé monsieur Ouédraogo. Le froid participe dans le développement du pays et pour monsieur Ouédraogo, « les acteurs du froid génèrent beaucoup d’emplois. C’est un métier. On a parmi les exposants, des centres de formations. Ce sont des éducateurs dans ce domaine d’activité. Plus tu apprends le métier, plus tu peux te développer toi-même ». Il faut noter que des nationaux travaillent dans le domaine du froid, comme la marque « New cold system » créée par un Burkinabè.

Ce salon se tient du 3 au 5 mars 2022 avec plus d’une trentaine d’exposants représentant des marques et des structures.