Diaspora burkinabè vivant au Cameroun : Le ministre d’Etat, Bassolma Bazié, donne les « nouvelles » du pays

 

Lorsque le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, est à l’étranger, il rencontre les Burkinabè vivant dans ce pays afin de leur donner les « nouvelles » du pays.

En séjour à Yaoundé, au Cameroun, dans le cadre d’une visite statutaire en sa qualité du Président en exercice du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail (CRADAT), le ministre d’Etat a échangé avec nos compatriotes vivant dans ce pays, ce vendredi 8 mars 2024.

Par rapport à la situation nationale, Bassolma Bazié a rassuré que des efforts sont faits pour le retour de la paix.

« Tout est mis en œuvre pour que d’ici la fin de l’année, l’on puisse recouvrer la totalité du territoire national », a-t-il laissé entendre.

Selon le président de l’Association des Burkinabè de Yaoundé (ABY), Pr Hamidou Koné, les Burkinabè du Cameroun suivent avec attention la situation sociale, économique, politique et sécuritaire de leur pays le Burkina Faso.

« Nous prions constamment pour le retour rapide de la paix dans les zones à fort déficit sécuritaire et le retour dans leurs localités, de toutes les personnes déplacées internes », a-t-il soutenu.

La diaspora burkinabè a saisi l’occasion pour exposer des difficultés qu’ils vivent.

Ces difficultés sont : le manque de papiers de certains de nos frères (passeports ou cartes d’identité périmés), des problèmes de renouvèlement des documents d’identité.

A cela, s’ajoute le fait que le Burkina Faso a un consulat à Yaoundé mais le Cameroun n’en a pas au Burkina Faso.

« Cette situation ne facilite pas le voyage des Burkinabè souhaitant venir au Cameroun », a relevé Pr Koné.

La diaspora burkinabè vivant au Cameroun est composée de fonctionnaires internationaux travaillant dans des organismes onusiens, des ONG internationales, des organismes sous régionaux, etc. ; des travailleurs du secteur informel (commerce, artisanat, orpaillage, chauffeurs, et diverses activités comme le gardiennage, les conducteurs de taxi-motos, etc.), des religieux (prêtes, curés, sœurs religieuses ; des étudiants et stagiaires, ainsi que des sœurs mariées à des Camerounais.

Ces Burkinabè contribuent à la hauteur de leurs moyens au développement du Burkina Faso à travers notamment leurs contributions collectives ou individuelles à l’effort de paix (cas en 2023), la souscription de certains d’entre eux à l’APEC (Actionnariat Communautaire), les transferts de fonds et d’autres biens en nature aux familles restées au pays…

DCRP/MFPTPS

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