La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a organisé une cérémonie de rupture collective du jeûne le soir du jeudi 21 mars 2024, à son siège. Cette activité s’est déroulée sous le thème « Ramadan, foi et citoyenneté : le rôle des leaders musulmans dans le retour de la paix ». Cet événement constitue une opportunité pour la FAIB de renforcer la solidarité et la cohésion dans le pays des Hommes intègres.

Ce 21 mars 2024 marque le 11e jour du mois de Ramadan. C’est à cette date que la Fédération des associations islamiques a choisi d’organiser cette rupture collective, qui a réuni des leaders musulmans et des autorités du pays. Ce 11e jour marque le début de la deuxième période du Ramadan, appelée période du pardon. En effet, le Ramadan est divisé en trois périodes de 10 jours chacune : la première est celle de la miséricorde, la deuxième du pardon et la dernière, celle de la préservation contre le feu de l’enfer. Dans l’islam, le mois de Ramadan est un mois béni où les musulmans travaillent à adopter un mode de vie plus sain. C’est aussi un mois de partage et de renforcement des liens entre les individus. C’est pourquoi la FAIB a organisé cette rupture collective autour d’un thème mettant en avant le rôle des leaders musulmans dans le retour de la paix.

L’imam Tiego Tiemtoré a rappelé le devoir des leaders musulmans dans la société lors de cette cérémonie. « Le Prophète invite les musulmans à préserver des relations pacifiques et de quiétude entre les habitants d’une même contrée », a soutenu l’imam Tiemtoré, ajoutant que le rôle du musulman est d’être un citoyen responsable, aux côtés de ses semblables.

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Émile Zerbo, a salué cette initiative de rupture collective. Pour lui, le Burkina Faso a besoin de cette solidarité entre ses citoyens pour relever les défis auxquels il est confronté. Le ministre n’était pas le seul représentant du gouvernement du Burkina Faso. Il était accompagné de la ministre en charge de la Solidarité nationale, Nandy Somé, du ministre délégué à la Sécurité, Mahamoudou Sana, ainsi que du président de l’Assemblée législative de la transition…

Le président de la Fédération des associations islamiques du Burkina, le Docteur Sidy Mohamed Maïga II, a remercié tous ceux qui ont assisté à cette cérémonie au siège de la Fédération. Le leader musulman doit être un modèle de comportement exemplaire en incarnant les valeurs de compassion, de miséricorde et de justice enseignées par l’islam. Ils doivent également œuvrer à l’éducation et à la sensibilisation de leur communauté en encourageant la promotion des valeurs du vivre-ensemble. Enfin, les leaders musulmans doivent s’impliquer dans les efforts de médiation et de réconciliation. « Nous avons la responsabilité de promouvoir la paix, de rejeter l’ignorance et de construire des ponts de compréhension et de dialogue entre les peuples de toutes les confessions et cultures », a souligné le président de la FAIB. Il a exprimé le souhait que les Burkinabè mettent de côté leurs différences et travaillent ensemble pour promouvoir une culture de paix et de fraternité. « Nous sommes convaincus que les prières durant ce mois de Ramadan peuvent accélérer l’avènement d’une paix durable », a soutenu le président de la FAIB, également Cheik de Ramatoulaye.