EDEC-Burkina/Afrique : Présentation et lancement des activités 2024-2025

 

 

Le vendredi 22 juin 2024, l’association Eduquer pour Développer – Eveil de Conscience BURKINA AFRIQUE (EDEC) a tenu une conférence de presse à Ouagadougou, marquant le lancement officiel de ses activités pour l’année 2024-2025. Présidée par Abdoulaye Kouanda, président de l’association, cette rencontre a mis en avant les objectifs centraux de EDEC, l’éducation et la promotion de la culture africaine.

 

Le développement endogène passe par la promotion des industries locales. Pour le Burkina Faso, plusieurs industries locales peinent à se faire de la place à cause de la concurrence. C’est pourquoi il faut adopter une bonne politique dans l’effet de promouvoir la consommation locale. C’est dans cette optique que l’association “Eduquer pour Développer – Eveil de conscience Burkina Afrique ” (EDEC-Burkina Afrique) a été créée par des burkinabè, soucieux du bien être du pays des Hommes intègres et au delà, de l’Afrique toute entière.

Cette conférence de presse a été l’occasion pour Abdoulaye Kouanda, président de EDEC-Burkina Afrique de souligner l’importance de l’éducation et de la culture pour le développement durable. Il a évoqué les célèbres slogans de l’ancien président du Faso, le Capitaine Thomas Sankara : « Consommons burkinabè! Produisons burkinabè! », affirmant que la culture est un élément clé de la souveraineté d’un peuple.

Promotion du Faso Dan Fani et Défense du Consommons Local

Dans cette lignée, l’EDEC a salué la décision du gouvernement et du président du Faso de promouvoir l’utilisation du Faso Dan Fani, un tissu local, comme tenue scolaire. Cependant, l’association a dénoncé l’invasion de contrefaçons sur le marché, soulignant que certains commerçants importent des fils de qualité douteuse de pays comme la Chine, en transitant par le Ghana, pour produire des pagnes prétendument locaux. « Ces contrefaçons causent de sérieux problèmes de santé aux porteurs de ces pagnes et aux tisseuses », a déploré Abdoulaye Kouanda.

Pour pallier ces irrégularités, l’EDEC plaide pour une politique de protectionnisme en faveur des pagnes Faso Dan Fani faits main au Burkina Faso, et pour le soutien aux associations locales de tisseuses. L’association appelle également le ministre de la culture, ainsi que celui du commerce et de l’artisanat, à sensibiliser et réprimer les commerçants indélicats sur les conséquences négatives de l’importation de copies de fils sur l’économie nationale, l’emploi et la santé.

Abdoulaye Kouanda a réaffirmé l’engagement de l’EDEC à promouvoir des activités socioéconomiques et culturelles. Fondée en 2015, l’association met un accent particulier sur l’éducation et la valorisation de la culture burkinabè. « Éduquer un enfant, c’est lui inculquer l’amour de son prochain et de sa patrie; c’est développer son pays », a-t-il déclaré.

Lors de la conférence, des citations inspirantes ont été partagées pour souligner l’importance de l’éducation. Nelson Mandela a été cité pour son affirmation que « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Cette citation a été utilisée pour renforcer l’importance de l’éducation dans le programme de l’association.

EDEC-Burkina/Afrique a annoncé des partenariats avec diverses universités, grandes écoles, et organisations culturelles pour faciliter l’insertion professionnelle des étudiants et promouvoir la culture africaine. L’association encourage le port du Faso Dan Fani dans les écoles et autres corps de métiers, soulignant ses avantages économiques et sanitaires.

L’association a plaidé en faveur de la protection et de la promotion des produits locaux, appelant le gouvernement à adopter des politiques de protectionnisme pour soutenir la production nationale de pagnes Faso Dan Fani et réprimer les pratiques commerciales nuisibles.

Abdoulaye Kouanda a exprimé sa gratitude envers les Forces de Défense et de Sécurité pour leur engagement, ainsi qu’aux enseignants et parents pour leurs sacrifices dans l’éducation des jeunes. Il a également salué les médias pour leur rôle crucial dans la diffusion de l’information.

La conférence s’est terminée sur une note d’optimisme, avec l’espoir que les efforts d’EDEC-Burkina/Afrique contribueront significativement au développement du Burkina Faso et de l’Afrique.

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