Ouagadougou, 26 novembre 2025 — En prélude au deuxième Sommet du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), prévu les 22 et 23 décembre 2025 à Bamako, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger se réunissent ce 26 novembre à Ouagadougou pour examiner les rapports préparatoires destinés à leurs Homologues et aux Chefs d’État de l’espace confédéral.

Les chefs de la diplomatie des trois pays membres, SEM Karamoko Jean Marie TRAORÉ (Burkina Faso), SEM Abdoulaye DIOP (Mali) et SEM Bakary Yaou SANGARE (Niger), passent en revue les documents élaborés par les experts lors de 48 heures de travaux dans la capitale burkinabè. Ces rapports seront soumis d’abord au Conseil des ministres confédéral, puis aux Chefs d’État, à Bamako.

En ouvrant les travaux, le ministre burkinabè Karamoko Jean Marie TRAORÉ a salué « une opportunité de revisiter les avancées majeures amorcées depuis le premier sommet de juillet 2024 » et d’affermir la dynamique confédérale initiée dans le cadre de l’AES.

Les ministres ont souligné les progrès enregistrés autour des trois piliers stratégiques de l’AES : défense-sécurité, diplomatie et développement. Ils ont mis en exergue :

• l’avancée des Forces de défense et de sécurité sur le terrain ;
• la mise en place de la force militaire unifiée de l’AES ;
• l’imminente ouverture de la Banque Confédérale pour l’Investissement et le Développement (BCID-AES) ;
• le lancement des médias de l’AES ;
• une meilleure coordination des actions diplomatiques et institutionnelles au sein de l’organisation.

Pour le chef de la diplomatie nigérienne, SEM Bakary Yaou SANGARE, cette étape marque « une phase décisive dans la construction architecturale de la Confédération », notamment par l’examen des instruments juridiques et des textes fondateurs qui seront soumis en décembre au Conseil des ministres puis au sommet.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre malien SEM Abdoulaye DIOP a exprimé la gratitude de son pays à l’endroit de ses partenaires, le Burkina Faso et le Niger, qui ont apporté leur soutien lors de la récente crise de carburant à Bamako. Il a estimé que les résultats déjà enregistrés dans l’AES illustrent la capacité de l’organisation à traduire en actions concrètes les engagements politiques des Chefs d’État.

« Ces avancées témoignent qu’avec une vision claire et une volonté partagée, nous sommes capables d’atteindre les objectifs fixés par nos États », a-t-il déclaré.