Une retraite religieuse placée sous le signe de la paix, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale, a été officiellement lancée ce mardi 17 juin 2025 à Ziniaré dans le cadre du projet « Djama Béog-néré ». L’initiative, portée par l’Ithiad Islami du Burkina en partenariat avec l’Union des religieux et coutumiers du Burkina pour la promotion de la santé et du développement (URCB/SD), s’inscrit dans un effort global de renforcement de la résilience des populations.

La cérémonie a été présidée par KONE Amidou, chef du département en charge de la promotion de la cohésion sociale au Secrétariat technique de promotion de la paix et du vivre-ensemble, une structure technique du ministère en charge de l’Action humanitaire. Pour lui, cette retraite cadre parfaitement avec les visions du ministère. « Cette initiative s’aligne avec notre vision, car notre département rassemble plusieurs entités engagées dans la paix et la cohésion sociale. Nous attendons qu’à travers ce document, les discours des leaders du pays soient harmonisés pour mieux porter le message du vivre-ensemble. », a-t-il déclaré, tout en rassurant que cette action recevra le soutien des autorités.

Pour Kadrou Ba, représentant de l’Ithiad Islami, il est temps que les voix pacifiques se lèvent contre l’extrémisme violent. « Ce document est un soutien aux autorités, un outil pour sensibiliser au respect mutuel et à la tolérance », a-t-il fait savoir puis d’ajouter : « La retraite vise à favoriser l’appropriation d’un document de plaidoyer et de sensibilisation, fondé sur des versets coraniques et bibliques, afin de rappeler les fondements spirituels du vivre-ensemble ».

Savadogo Moussa, coordinateur à l’évaluation à l’URCB, a également salué l’initiative qui, selon lui, répond aux principes de l’organisation ce qui justifie leur accompagnement a cette initiative. «nous sommes vraiment satisfait et nous constatons la bonne mise en œuvre du projet sur le terrain »a t’il

Le Balou Naaba de Tampouy participant à la retraite, a exprimé une grande satisfaction. « Ce document vient à point nommé. Il nous servira car la cohésion sociale et le vivre-ensemble sont notre être », a-t-il indiqué.

 

Il faut souligner que cette retraite marque ainsi une étape majeure dans la mise en œuvre du projet Djama Béog-néré, en contribuant à bâtir une société burkinabè plus unie, résiliente et tournée vers la paix.