FESPACO 2019 : le ministre Sango appelle au soutien financier

La date de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) est désormais connue. Il se tiendra du 23 février au 2 mars 2019. Au cours de la cérémonie du lancement officiel de la campagne de communication du Fespaco 2019, organisée le jeudi 20 septembre 2018 et présidée par le ministre de la culture, des arts et du tourisme, les grandes innovations majeures de ce festival ont été présentées.

« Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité », tel est le thème choisi pour la célébration du Fespaco qui intervient avec son 50e anniversaire. Le lancement de cette campagne de communication est une occasion pour renforcer la mobilisation sur cette célébration.

« Cinquante ans, c’est l’âge d’or qui nous interpelle sur notre passé et notre devenir, les acquis, les manquements et le repositionnement nécessaire pour mieux aborder l’avenir », laisse entendre Ardiouma Soma, délégué général du Fespaco. Concernant les innovations, monsieur Soma explique qu’« au niveau de la compétition des films, il est prévu la revalorisation de la compétition des films documentaires. Cette compétition sera dotée des étalons et des poulains puis disposera d’une salle spécialisée pour l’organisation de gala de projection. Il est également prévu la création d’une nouvelle section pour prendre en compte les films d’animation africains. Au niveau du MICA, la création d’un espace consacré à des rencontres et des discussions sur des thèmes pratiques liés au développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel est prévue ».

Au cours de cette célébration, il y aura la confection d’un livre d’histoire et de souvenir sur les 50 ans du Fespaco mais aussi la valorisation du patrimoine à travers la programmation des films classiques africains et de la diaspora, les films restaurés puis, l’exposition photos et archives. Le pays invité d’honneur à cette 26e édition est le Rwanda. En plus du soutien accordé aux cinéastes burkinabè pour booster leur production afin d’avoir des films de qualité, le gouvernement a accordé une somme de 1 milliards de francs CFA pour l’organisation de ce festival. Le budget prévisionnel s’élève à 2,250 milliards et le ministre lance un appel aux partenaires notamment le secteur privé pour un soutien. La question sécuritaire a été également abordée. « Un seul cheveu des festivaliers ne sera touché pendant cette biennale », rassure le ministre Sango. Les inscriptions des films se poursuivent jusqu’au 31 octobre 2018.

Par ailleurs, au cours de ce lancement, le visuel du Fespaco a été présenté avec une explication à l’appui. Le visuel représente les principes du cinéma, le charme, la beauté et le rêve. La couleur noire traduit l’Afrique et l‘obscurité des salles de cinéma. Les bandes de pellicules représentent le bagage filmique de l’Afrique, le tout couronné par une photo de l’actrice sénégalo-burkinabè Mouna N’Diaye en mouvement de projection vers l’avenir. Ce visuel est l’œuvre de Wilfried Ouédraogo et Aimé Bouda.

 

 

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