FESPACO : Un espace junior ouvert aux enfants pour des matinées et des soirées cinématographiques

Le FESPACO qui bat son plein depuis 4 jours à Ouagadougou a pensé aux enfants. Le palais de la jeunesse Jean Pierre Guingané qui a été désigné «  l’espace junior » abrite des projections de films  chaque jour en l’honneur des bambins. Ce mercredi 1er mars, environ 961 enfants venus d’écoles différents à savoir Cefise Benaja, Belemtissé, Lilas, la garderie Veenem nooma et l’école de Loumbila ont visionné cinq films pour enfants.

Tales of Africa de Algérien Narcisse Youmbi est un ensemble de contes d’Afrique Centrale et de l’Ouest. Dans cette bande dessinée, il est question d’un vieux sage qui règle les conflits en racontant des histoires éducatifs pour les intéressés. C’est le cas des contes Shama zulu ou la fille au gros nez, le chasseur et l’antilope.

La bande dessinée Soamba et le baobab magique du réalisateur Claver Yaméogo du Burkina Faso présente l’histoire de Soamba. Très affamé par sa marche, Soamba rencontre un baobab de forme humaine. En suivant à la règle les conseils du baobab, il eut à manger. Bouki l’hyène a voulu également expérimenter l’aventure magique de Soamba. En se croyant plus malin que le baobab, Bouki l’hyène a été puni par sa méchanceté. La morale tirée de cette histoire « en voulant tout gagner, on perd tout » invite les enfants à demeurer dans l’obéissance. Le réalisateur a indiqué que ces bandes dessinées ont pour objectif d’éduquer les enfants. Nous notons que le réalisateur a crée plusieurs dessins animés de huit 8 minutes chacun.

“Bout à bout” est un film du réalisateur Asmae El Moudir du Maroc en version arabe et français, il est question d’un petit garçon qui s’est battu pour projeter des films pour les gens de son village. Ashia de la Camerounaise Françoise Ellong raconte la vie d’une petite fille du nom de Ashia avec ses parents. A place of myself de Marie Clémentine Dusabejambo évoque l’histoire d’une écolière albinos du nom de Elikia. Maltraitée par ses camarades à cause de sa peau, Elikia va, avec l’aide de sa mère raconter son histoire à ses camarades qui vont l’accepter.

Yaméogo Lolita de l’école Cefise benaja a apprécié la bande dessinée de Soamba et du Baobab magique parce que le baobab a été gentil avec Soamba. Quant à Ouédraogo Yvette, elle a aimé le film  A place of myself et a apprécié le rôle de Elikia qui a lutté pour s’intégrer dans la société malgré sa différence de peau.

 

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