Le jeudi 16 octobre 2025, s’est tenue dans l’après-midi la clôture officielle du stage d’initiation à la vie professionnelle. Les stages d’initiation à la vie professionnelle sont une initiative des autorités burkinabè afin de réduire le taux de chômage des jeunes. L’association Beog-néré de la formation professionnelle, en collaboration avec le centre de formation, a, à cet effet, formé 132 jeunes aux métiers.
Plus de 2 000 jeunes sur le territoire burkinabè ont pris part aux stages d’initiation à la vie professionnelle. Parmi les centres de formation choisis pour accueillir ces jeunes figure l’association Beog-néré de la formation professionnelle. Cette association a réussi à former 132 personnes dans des métiers comme la soudure, la couture, la teinture, la tapisserie, etc.
La cérémonie de clôture a été marquée par une conférence publique et une remise d’attestations aux bénéficiaires de la formation. Selon le président de l’association Beog-néré de la formation professionnelle, Moussa Ouédraogo, cette initiative est à saluer car elle permet de lutter contre le chômage. « L’initiation de cette formation nous réjouit énormément car c’est un levier pour atténuer le chômage et aider la jeunesse à s’en sortir. Je lance un appel à la jeunesse de travailler, de ne pas rester sans rien faire, et de toujours chercher quelque chose à faire. »
La formation s’est déroulée du 14 juillet au 13 octobre 2025. Elle a permis à 132 participants de maîtriser des métiers et de pouvoir s’en servir pour travailler et subvenir à leurs besoins. Pour la secrétaire générale de l’association, Maïmouna Kabré, cette initiative a été bien accueillie par l’association Beog-néré. La formation, à l’en croire, s’est bien déroulée et tout ce qui était au programme a été respecté.
Olivier Ouédraogo fait partie des 132 bénéficiaires du stage avec l’association Beog-néré de la formation professionnelle. Il a remercié les autorités de leur avoir donné l’opportunité d’apprendre auprès de grands connaisseurs. « J’ai été formé en informatique et actuellement je peux bien manipuler la machine et faire des conceptions. En termes de perspectives, il y a eu vraiment une amélioration et j’espère que cela m’ouvrira des portes de sortie », a laissé entendre Olivier Ouédraogo. Pour sa part, c’est maintenant que le plus gros travail doit commencer : créer son entreprise et travailler à ce qu’elle grandisse. Olivier va plus loin. En effet, il compte créer une entreprise et embaucher des jeunes comme lui qui ont bénéficié de la même formation.
Soyez le premier à commenter sur "Former pour insérer : un programme national qui change des vies"