Grève des chauffeurs routiers : un risque de pénurie d’essence

Avoir de l’essence semble être un parcours de combattant dans la ville de Ouagadougou depuis dimanche 26 août 2018. Affluence dans les stations-service, chacun utilise ses moyens pour un ravitaillement en conséquence d’hydrocarbure qui est devenue difficile à obtenir.

Une crise oppose l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB). Depuis le 24 août 2018, les chauffeurs-transporteurs ont stationné leurs camions et ont pris d’assaut les sièges des locaux de l‘OTRAF, le 25 août dernier. Cet arrêt brusque des transports crée une situation difficile pour les citoyens, surtout en ravitaillement d’hydrocarbure.

Pour cela, les populations se ravitaillent en hydrocarbures soit avec leurs engins, soit avec des bidons. Mais les réserves dans les stations et pompes s’épuisent car elles sont en train d’être vidées petit à petit par la population. Cette situation va permettre aux revendeurs d’essence dans les bouteilles de se frotter les mains en haussant le prix de ce produit qui est devenu depuis quelques jours, précieux. Le mouvement d’humeur est intervenu suite à une mésentente entre les chauffeurs et le président de l’Otraf si bien que l’Union des chauffeurs routiers exige son départ.

Dans un communiqué, le gouvernement a invité les parties à la raison et au dialogue en utilisant les voies conventionnelles de revendications et à libérer les sites occupés. Des solutions doivent être trouvées pour éviter le dysfonctionnement des activités de la population dû à une pénurie d’essence qui en est la conséquence directe de ce mouvement d’humeur.

Soyez le premier à commenter sur "Grève des chauffeurs routiers : un risque de pénurie d’essence"

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.


*

vingt − six =