Maouloud 2025 : le Cheikh Soufi Moaze prêche la paix et l’acceptation de l’autre

 

Le guide spirituel Cheikh Soufi Moaze Ouédraogo a annoncé, au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 29 octobre 2025 à Ouagadougou, la tenue de la 16ᵉ édition de son Maouloud. Prévue pour le samedi 1ᵉʳ novembre 2025 au quartier Tanghin, juste après Arb Yaaré et en face des rails, la célébration se déroulera à partir de 20h30 autour du thème : « L’acceptation de l’autre et le respect mutuel : facteurs de cohésion sociale et de paix durable ».

 

Cette nouvelle édition, organisée par la Communauté internationale des Soufis du Burkina Faso (C.I.S), vise à promouvoir la paix, la cohésion sociale et l’amour du prochain à travers une veillée de prêche, de prières et de bénédictions. Selon le Cheikh, ce rendez-vous annuel est un moment de communion et de spiritualité qui permet de renforcer les liens entre les filles et fils du Burkina Faso.

Face à la presse, Cheikh Soufi Moaze a rappelé que le soufisme représente « le côté ésotérique, humaniste et linguistique de l’islam », et qu’il constitue « la troisième extension de l’islam, celle de l’excellence dans la foi ». Pour lui, le soufisme vise avant tout à éduquer l’âme humaine.

« Il n’y a rien de mieux au monde que la paix », a-t-il affirmé avec conviction, avant d’ajouter : « Pour l’obtenir, il faut poser des actes concrets. L’acceptation de l’autre et le respect mutuel sont les premières conditions de la paix. » Le guide spirituel a insisté sur la nécessité de sensibiliser toutes les couches sociales à ces valeurs fondamentales.

Pour Cheikh Soufi Moaze, la tolérance et l’amour du prochain sont les piliers d’une coexistence harmonieuse. « Les musulmans doivent accepter les chrétiens sans condition, les chrétiens doivent accepter les musulmans sans condition, et les non-religieux doivent accepter les religieux sans condition. Ce ne sont pas les hommes qui jugent, mais Dieu », a-t-il déclaré. Il a invité tous les Burkinabè, quelles que soient leurs convictions, à se tolérer, se pardonner et s’aimer, car « c’est dans l’amour mutuel que Dieu sera avec nous ».

Lors de ce point de presse, le Cheikh est également revenu sur ses voyages à travers le monde, notamment en Allemagne, en France, en Belgique, en Russie et aux États-Unis, où il a animé plusieurs conférences sur la tolérance religieuse. Ces tournées, selon lui, lui ont permis de constater que malgré les richesses naturelles de certains pays, l’absence de paix y rend la vie plus difficile. « J’ai trouvé que le Burkina, malgré ses défis, est un véritable paradis sur terre », a-t-il confié.

Dans la même dynamique, le guide spirituel a mis en place la Fondation Cheikh Moaze pour la Cohésion Sociale, la Paix et la Bienfaisance, à travers laquelle il soutient les personnes vulnérables et mène des actions en faveur du vivre-ensemble.

Rappelons que Cheikh Soufi Moaze a été distingué le 14 juin 2014 aux États-Unis comme Ambassadeur mondial de la paix, une reconnaissance internationale de son engagement pour la tolérance, la paix et la fraternité entre les peuples.

Pour cette 16ᵉ édition du Maouloud, des invités de marque venus d’autres pays sont attendus à Tanghin. Le guide spirituel invite donc tous les citoyens, sans distinction de religion ni d’origine, à participer à cette nuit de prêche et de prières placée sous le signe de l’unité et de la paix durable.

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