Nouveaux défis de la libre circulation des personnes et des biens : les stagiaires de l’Ecole nationale de police outillés

(Ouagadougou, le 22 mai 2025)

A l’initiative du ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, il s’est ouvert ce jeudi 22 mai 2025 à Ouagadougou, un atelier de concertation avec les stagiaires de l’Ecole nationale de police, sur les nouveaux défis de la libre circulation des personnes et des biens.

 

Ce cadre d’échanges coordonné par la Direction générale de l’Intégration africaine, vise à outiller les futurs acteurs de contrôle sécuritaire, sur les principes et les engagements autour de la question de la libre circulation des personnes et des biens.

 

Il s’agit aussi et surtout, d’amener ces stagiaires à s’approprier les nouveaux enjeux de la libre circulation des personnes et des biens, suite à la mise en place de la Confédération des Etats du Sahel, et au retrait des pays de cet espace de la CEDEAO.

 

L’ouverture des travaux a été présidée par l’ambassadeur Francis HIEN, Chargé de mission de SEM le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

 

Celui-ci a indiqué que les corps de contrôle sont au cœur de la mise en œuvre effective des engagements auxquels les Etats sont partis.

 

«Vous êtes chargés de veiller à l’application des textes relatifs à la libre circulation des personnes et des biens au Burkina Faso et à titre, vous contribuez à garantir à la fois la fluidité des mouvements et la sécurité de notre territoire », a relevé le Chargé de mission.

 

Au regard de ce rôle essentiel, M. Francis HIEN a souligné la nécessité d’avoir « une compréhension claire, rigoureuse et constamment actualisée des règlementations en vigueur ».

 

Cette journée de concertation s’articule autour de la thématique de la libre circulation des personnes et de biens, après le retrait du Burkina Faso de la CEDEAO, les conditions d’entrée et de séjour, ainsi que la thématique sur les privilèges et immunités diplomatiques.

Le Directeur général de l’Ecole nationale de police a salué l’initiative qui, selon lui, permettra de rendre plus efficace l’application de texte et de les éclairer davantage au sujet des changements opérés sur les différents textes.

 

« Le policier est le premier citoyen que l’étranger rencontre à la frontière; s’il n’est pas outillé sur les différents changements des textes, il peut avoir des incident diplomatiques et le service ne sera pas efficace », soutient le Commissaire divisionnaire de police Oumarou SONGNE.

 

DCRP/MAECR-BE

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