Procès du putsch manqué: un véritable cinéma

Le procès du général Gilbert Dienderé et ses coaccusés était patiemment attendu par les Burkinabè. À la grande surprise des populations, ce procès devient comme un plateau de tournage où plusieurs scènes sont reprises pour la satisfaction des avocats de la défense qui se présentent comme des metteurs en scène. De suspension en suspension et de report en report, espérons que le 6 avril prochain soit la bonne séance avec le début de l’interrogatoire des accusés.

Débuté le 27 février, le procès du Général Dienderé a été reporté pour des irrégularités soulevées par les avocats. Après quelques reports, la vérification des témoins, qui s’est effectuée les 27 et 31 mars semblait être la bonne. En effet, ladite vérification devient comme une sorte de comédie.

Par ailleurs, la majorité des témoins cités par monsieur Dienderé n’y était pas. Seulement trois d’entre eux se sont présentés. Quant à la liste des témoins de Djibril Bassolé et des deux autres accusés, c’était la meilleure. Le nom du président du tribunal, Seydou OUEDRAOGO y est cité comme témoin dans ce dossier. C’est un véritable casse-tête pour l’assemblée. Cependant, le président du tribunal a refusé les deux mois sollicités par les avocats de la défense pour présenter la liste de leurs témoins.

En rappel, les neuf accusés en fuite sont attendus dans un délai de 10 jours tandis que le début des interrogatoires est prévu pour le 6 avril prochain. Disons que la caméra est déjà prête pour le tournage et tous les acteurs peuvent se mobiliser pour le début d’une lourde tâche.

 

 

 

 

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