En préparation pour leur 2^e congrès ordinaire, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu une conférence de presse ce lundi 16 juillet 2018. Au cours de cette rencontre, un bilan sur les préparatifs du congrès et les différents thèmes qui seront traités, ont été présentés aux hommes de médias.

« UPC : stratégies pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de postérité » est le thème choisi pour le congrès, informe le comité d’organisation. Ce congrès vise la préparation des élections de 2020 et environs 5000 congressistes venant des 45 provinces et de la quinzaine des pays frères sont entendus. Au cours de cette rencontre, le bureau du parti sera renouvelé mais des échanges sur les stratégies d’une victoire de l’UPC seront évoqués. « L’organisation, la structuration et l’administration du Parti, les stratégies de recrutement de relais locaux, les stratégies de développement des partenaires et alliances puis le financement du parti » sont les sous thèmes qui seront développés durant ce congrès, informe Sosso Adama, président du comité national d’organisation. Aussi, l’actualité ne sera pas en reste au cours de ce congrès, « nous réfléchirons dans le cadre du traitement du cinquième sous thème sur les réponses à apporter aux questions d’actualité à savoir les problèmes sécuritaires, la grogne sociale, l’unité nationale, l’insécurité alimentaire », ajoute-t-il. À travers ce congrès, des réflexions permettront de mettre en place une stratégie pour remporter les élections de 2020 et surtout l’adapter à la situation du moment.

« Notre objectif, c’est de remporter l’élection présidentielle et nous nous préparons en mettant en place toutes les stratégies », soutient monsieur Sosso. Pour ce congrès, il souhaite des conclusions qui amèneront véritablement à rassurer le peuple burkinabè qu’avec l’UPC, c’est l’alternative crédible, explique-t-il. Concernant la participation des soi-disant députés frondeurs, « tous les députés sont membres du congrès, il n’y aura aucun problème si un député veut y participer. Nous n’avons pas de condition à recevoir avant leur participation. Nous n’avons pas besoin d’assurer la sécurité pour que quelqu’un rentre dans sa propre maison. », confie-t-il. A la question de l’alliance en cours avec le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), il rassure : « il ne s’agit pas d’une question d’alliance avec le CDP mais de réconciliation. Des partis politiques ont été invités à ce congrès comme le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) . Il n’y a aucune accointance avec le CDP ; si nous devons travailler avec le CDP au moment opportun, tout le peuple le saura. Nous ne le ferons pas en cachette ». Le congrès est prévu du 20 au 23 juillet 2018 au palais des sports de Ouaga 2000.