Ouagadougou : une prostituée donne son avis sur l’échec de plusieurs jeunes en entrepreneuriat

 

Causerie entre jeunes au kiosque, une prostituée n’a pas manqué de donner son avis sur l’échec de plusieurs jeunes en entrepreneuriat. Précisément à Tampouy, “la gérante de BIZI” comme on les appelle, n’a pas hésité de se lancer dans la causerie. Le sujet du jour était “l’échec des jeunes dans l’entrepreneuriat .

S’appuyant sur un fait qu’elle a vécu, cette demoiselle raconte qu’elle aurait connu un vendeur ambulant d’unités de recharge. Le garçon qui passait avec sa pancarte, a été interpellé par la fille dans son lieu de “service” assise sur une moto et qui voulait juste recharger son compte. Il ne fallait pas !

Le jeune vendeur tombé sous le charme de la prostituée, s’est permis de prendre des renseignements sur les “tarifs de plaisir” . “C’est 7000 FCFA avec la chambre” , lui a répondu la fille. Selon les explications de la prostituée, le jeune homme après avoir connu le prix est parti avant de revenir 5 minutes plus tard. Assis sur son “vélo-panier” , il demanda à partir à l’hôtel avec la fille qui d’ailleurs, n’a même pas hésité. Puisqu’elle fait son “travail” tout en cherchant son argent.

Après un bon moment de plaisir, le jeune vendeur a tellement aimé la partie. Depuis ce jour, ce dernier rencontre la fille chaque deux semaines, selon ses explications. Parfois, quand il n’a pas d’argent, il compose le numéro de la fille juste pour prendre de ses nouvelles (instant de maintenir la supposée bonne relation).

D’après la fille, le jeune homme utilise ses économies pour une partie de plaisir. Le coup d’une soirée est devenu une habitude pour ce vendeur. Dès qu’il a l’argent, il appelle la fille et si cette dernière n’est déjà pas avec un autre client, elle le rejoint automatiquement dans les chambres de passe.

Comment une entreprise peut-elle évoluer avec une telle habitude ?

 

Abdoul Latif

 

 

2 Comments on "Ouagadougou : une prostituée donne son avis sur l’échec de plusieurs jeunes en entrepreneuriat"

  1. La curiosité n'est pas un vilain défaut. | 6 août 2020 at 23 h 40 min | Répondre

    Très désolant. Malgré la volonté d’entreprendre, n’importe qui ne peut être entrepreneur

  2. Les autorités doivent prendre le problème du racolage très au sérieux. Je ne suis pas contre les prostituées qui gagnent leurs quittances quotidienne dans le métier, je suis contre le racolage. Beaucoup de jeunes (filles-Garçons) découvre le métier sur la route. Et d’ailleurs cela est devenu l’activité par excellence des vacanciers (ères), élèves et étudiants dans la grande majorité. Quel avenir pour un pays dont la jeunesses est compromis par la facilité et la maladie ? A cela s’ajoute les mineurs dans les maquis, boîte de nuits, restaurant…, il faut passer à la vitesse supérieur dans la répression. C’est la seule solution qui s’offre à nous

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