Situation nationale : L’heure n’est pas à une marche, selon le parti RPR

 

Le parti Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR) a tenu un point de presse dans la matinée de ce vendredi 26 novembre 2021 en son siège à Ouagadougou. Cette rencontre avec les Hommes de médias, a donné l’occasion à ce parti de la majorité présidentielle d’appeler les Burkinabè de surseoir à la marche du 27 novembre 2021. Pour Ali Badra Ouédraogo, président du RPR, l’heure n’est pas à une marche mais plutôt à une union sacrée autour du président du Faso afin de faire face à l’ennemi commun.

Depuis six ans, le Burkina Faso est attaqué de partout. Une guerre imposée par des forces du mal. La Nation est déprimée. Des organisations de la société civile et des partis de l’opposition ont l’intention de sortir ce samedi 27 novembre pour protester contre le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. Cependant, “faut-il pour autant jeter l’anathème sur une seule personne ?“ Le RPR pense que non.  « Nous pensons que ce n’est ni indiqué, ni le moment. Au contraire, les Burkinabè, comme un seul homme, doivent plutôt faire chorus autour de leurs soldats et de leur Président pour libérer leur pays. », a laissé entendre Ali Ouédraogo. D’ailleurs, ladite marche n’est pas légale et chaque burkinabè devrait le savoir.

Dans la nuit du jeudi 25 à vendredi 26 novembre 2021, le Président du Faso s’est exprimé face à la nation. Message dans lequel, il a annoncé un certain nombre de réformes et a lancé un appel à l’union des populations. Le Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR) acclame cette sortie du Chef de l’Etat. Selon le président du parti, ce message est un discours d’engagement, de restructuration et d’union des peuples. Il se réjouit du fait que les gradés de l’armée soient désormais au front face aux terroristes ; « C’est une bonne chose. Ils ont été formés par l’argent du contribuable et le pays a besoin d’eux. Ils ne peuvent pas rester dans les villes et envoyer les jeunes enfants sortis juste après trois (03) ans de formation, à l’abattoir. », a-t-il dardé.

Les conférenciers proposent aux organisateurs de cette marche jugée illégale, de faire des recommandations, s’ils en ont. « S’ils font des propositions et que le Chef de l’Etat refuse de les appliquer, nous RPR, nous serons avec eux dans les rues », a martelé Ali Ouédraogo qui a estimé que plus que jamais, le Burkina Faso a besoin de paix. « Au regard de la gravité de l’heure, poursuit monsieur Ouédraogo, seul l’intérêt supérieur de la Nation devrait prévaloir et guider toutes nos actions ». Le parti a saisi la présente conférence de presse pour rappeler les propositions concrètes qu’il a faites au gouvernement. C’est entre autres, diligenter une enquête administrative en vue de faire la lumière sur la récente attaque de Inata de même que toutes les autres attaques, afin d’en tirer les conséquences ; Mettre en place un gouvernement de combat ; Décrété l’Etat de siège ; Redynamiser davantage le service de renseignement ; Rendre opérationnelles les unités de la défense civile ; Mettre en place une cellule de crise sécuritaire ; Négocier avec certains groupes connus et non maximalistes, etc.

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