L’association Citoyen du Faso a organisé son Assemblée générale dans l’après-midi de ce dimanche 05 décembre 2021 au palais des sports de Ouaga 2000. Deuxième du genre, cette Assemblée générale (AG) s’est tenue sous le thème : « Contribution de l’association Citoyen du Faso dans la réduction du chômage au Burkina Faso dans un contexte de crise sécuritaire.» Une occasion pour l’association de mener des réflexions autour de l’employabilité des jeunes.

Ils sont désormais au nombre de 6048, les membres de l’association Citoyen du Faso depuis sa création il y a sept (07) ans. Cette AG offre l’opportunité aux responsables de ladite association de faire le bilan de leur parcours. Bilan qu’ils jugent d’ailleurs satisfaisant après les chiffres. En effet, Citoyen du Faso, c’est plus de mille jeunes formés dans divers domaines (en entrepreneuriat, en élevage, en saponification, en fabrication de jus… ), deux mille bons de permis de conduire au profit des jeunes, des dons au personnes déplacées internes du centre…

Selon le président de l’association, Abdoul Moumouni Rabo, le taux évolutif du chômage est inquiétant au Burkina Faso. « Il est facile pour un jeune sans emploi de rejoindre le camp ennemi ou encore de perdre son activité à des actions des terroristes», a indiqué le président de l’association Citoyen du Faso. C’est pourquoi, cette AG se consacre à la problématique de l’employabilité des jeunes. Le thème choisi est interpellateur, d’après monsieur Rabo qui estime que chaque jeune doit participer à l’édification de la Nation. Mais, lance le président de l’association, la gouvernance actuelle manque d’audace, ce qui laisse place à du laisser-aller dans l’administration (…) Ainsi, chaque gouvernant se plaît à dire que les jeunes sont le fer de lance du développement et lâche les jeunes une fois qu’il réussit à avoir ce qu’il veut. « C’est avec le concours de tout le monde que la jeunesse burkinabè arrivera à bout du chômage et tous les maux qui minent notre société. Un jeune qui a de l’emploi, ne prendra pas une arme contre son frère burkinabè. », foi du président.

Des représentants ont quitté des régions pour participer à cette Assemblée générale. C’est entre autres, celle de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, etc. A en croire le président du comité d’organisation, Florent Neya, certains représentants n’ont pas pu effectuer le déplacement car empêchés par le terrorisme. Et ceux qui sont là, ont quelque part bravé certains dangers pour manifester de leur présence à cette rencontre cruciale, importante pour la vie de l’association.