68e Session ordinaire de l’AIEA : Dr Amadou DICKO appelle à une intensification de la coopération en matière de sciences nucléaires appliquées à l’agriculture et à l’élevage

 

Le ministre délégué, chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO a pris part au forum scientifique de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), les 17 et 18 septembre 2024, à Vienne en Autriche.

Cette session qui a connu la participation de plusieurs experts a permis d’examiner la contribution des technologies nucléaires dans des domaines tels que l’agriculture et l’élevage.

Présent à la rencontre à la faveur de la 68ᵉ Session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Dr Amadou DICKO a dans son intervention souligné l’importance des innovations scientifiques, notamment des techniques nucléaires, pour l’amélioration de la productivité animale et la gestion durable des ressources. Ces technologies permettent de renforcer la résilience des éleveurs face aux maladies animales et aux aléas climatiques, contribuant ainsi à garantir la sécurité alimentaire. Il a également évoqué les projets en cours au Burkina Faso, menés en collaboration avec l’AIEA, tels que l’amélioration des races animales et la lutte contre les maladies animales à travers des solutions scientifiques avancées.

« 𝑳𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒆𝒏𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝑩𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂 𝑭𝒂𝒔𝒐 𝒆𝒕 𝒍’𝑨𝑰𝑬𝑨 𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒆𝒍 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒖𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒅𝒐𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒍’𝒆́𝒍𝒆𝒗𝒂𝒈𝒆. 𝑮𝒓𝒂̂𝒄𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒂 𝒃𝒆́𝒏𝒆́𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆́ 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒈𝒓𝒂𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒆𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒄𝒉𝒏𝒐𝒍𝒐𝒈𝒊𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒓𝒆𝒏𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕𝒆́𝒔 𝒍𝒐𝒄𝒂𝒍𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒇𝒂𝒄𝒆 𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆́𝒇𝒊𝒔 𝒔𝒂𝒏𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒆𝒏𝒗𝒊𝒓𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒖𝒙 », a indiqué Dr DICKO. Ces avancées sont cruciales pour atteinte des objectifs de sécurité alimentaire et de développement durable fixés par le gouvernement burkinabè.

En guise de conclusion, Dr DICKO a lancé un appel aux partenaires internationaux pour intensifier la coopération et le partage d’expertise en matière de sciences nucléaires appliquées à l’agriculture et à l’élevage. Il a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso à utiliser ces technologies pour transformer le secteur des ressources animales et garantir un avenir alimentaire sûr et durable pour la population.

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