(Banfora, le 8 décembre 2024). A la suite de la cérémonie de lancement du 7e forum national de l’intégration, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a animé un panel inaugural sur la thématique centrale du forum, intitulée « dynamique confédérale et intégration africaine ».

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a fondé son exposé, sur les opportunités qu’offre la nouvelle Confédération des Etats du Sahel, dans le processus global de l’intégration africaine.

Le ministre soutient que « la dynamique confédérale en cours, donne une autre conscience de notre espace, une chance de construire un espace intégré sans menacer la survie des autres espaces ».

Selon SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, la zone du Sahel était dans un carcan asphyxié, où elle avait besoin de son propre espace pour « émerger et corriger les insuffisances pour que l’ensemble de la région ouest africaine puisse exister ».

Il renchérit en disant que la création de l’AES, « ce n’est pas pour que la CEDEAO ou une quelconque institution soit compromise, mais c’est pour que le Sahel vive ; nous en avions besoin, et c’est ce que les trois Chefs d’Etats du Sahel ont compris en prenant la décision de fonder l’AES ».

Il appelle donc la communauté africaine, à cesser les considérations fatalistes vis-à-vis de l’AES, mais à l’appréhender comme une passerelle, un espace qui constitue un marché potentiel.

« La dynamique confédérale qui est engagée au niveau de l’AES est plutôt un accélérateur d’intégration au niveau ouest africain, au niveau africain », a-t-il démontré.

Le chef de la diplomatie burkinabè a terminé sa communication, en montrant les nombreux acquis engrangés dans les domaines sécuritaire, économique et en matière d’intégration, depuis la mise en place de la Confédération des Etats du Sahel.

DCRP/MAECR- BE