Le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité du Burkina Faso a fait le bilan des actions pilotées par son ministère ce lundi 8 janvier 2018 lors d’une conférence de presse. En plus d’un bilan prèsqu’ entièrement positif, plusieurs questions se sont invitées lors des échanges, auxquels le ministre a donné des éléments de réponses sans langue de bois.
9 sur 10, c’est la note qu’on pourrait donner au ministre de la Sécurité Simon Compaoré après l’avoir entendu sur le bilan des actions menées par son département en 2017, ce lundi 8 janvier 2018, au cours d’un point de presse. En effet, le patron de la sécurité burkinabè est satisfait de son bilan. En tout cas pour ce qui concerne l’année écoulée, à la tête du département ministériel, le tableau est peint en rose.
Parmi les points de satisfactions, l’acquisition du matériel roulant d’une valeur de plus de 10 milliards de francs CFA, a reçu une mention spéciale de la part du premier responsable du ministère en charge de la Sécurité. « Depuis 2012, le Burkina n’a jamais pu atteindre ces résultats. Près de 1000 engins (2 et 4 roues) », laisse-t-il entendre. Avec ses 15 282 agents au ministère de la Sécurité, M. Compaoré déplore l’insuffisance de ressources financières et matérielles pour leurs satisfactions. Pour terminer, le patron de la Sécurité burkinabè soutient que l’année 2018 sera consacrée à plus d’action et moins de bavardage. A cet effet, quelques perspectives sont prévues par son ministère pour lui donner encore un plus valu. « L’année 2018 sera consacrée essentiellement à l’élaboration de la mise en circulation des passeports, et de la carte d’identité CEDEAO », indique-t-il et d’ajouter qu’il sera également question de redynamiser la police de proximité.
Pour la question de savoir si le ministre de la Sécurité a été entendu par la Gendarmerie nationale concernant la plainte du Chef de file de l’Opposition burkinabè, Simon a répondu sans langue de bois. « Je n’ai pour le moment pas reçu de convocation, quand j’en recevrai, j’irai répondre ». Idem pour une question en rapport de la suite de l’attaque du Café Aziz Istambul dans la nuit du 13 au 14 aout 2017. Là aussi, M. Compaoré, déclare que ce n’est pas son ministère qui s’occupe de l’enquête. « C’est le Procureur général et le ministère de la Justice qui sont sur le coup, il serrait donc malsain de ma part, de parler à leur place », estime-t-il. Aussi un autre point abordé au cours du point de presse, est en rapport avec l’état de mise en œuvre de la force commune du G5 Sahel. « Une réunion en fin janvier est prévu pour faire le point. Nous espérons qu’au premier trimestre de l’année, les lignes devront bouger », conclut-il.
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