63e session ordinaire de l’OAPI : Ouagadougou accueille les travaux de réflexion

 

La 63e session ordinaire de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) s’est tenue le mardi 12 décembre 2023 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture de la session a été présidée par le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela. L’activité a réuni les 17 pays membres du conseil d’administration de l’organisation et a permis de prendre des décisions fortes entrant dans le cadre du bon fonctionnement de l’OAPI.

 

La session de l’année 2023 a réussi ses promesses. Elle a réuni des ministres de commerce et représentants des pays de l’OAPI. Cette session ordinaire se tient dans un contexte où les Etats africains ont besoin de prendre une place importante dans un vaste marché où la concurrence va grandissante. Conscient que l’accès au marché doit se faire avec un minimum de sécurité juridique, les Etats membres de l’OAPI entendent protéger leurs œuvres.

Cette session est la rencontre entre des ministres des 17 pays et des administrateurs de l’OAPI. Les participants ont échangé sur bon nombre de sujets relatifs à la vie de l’organisation. L’occasion a été donnée de statuer sur le rapport d’activités de la Direction générale, sur les questions stratégiques, financières et politiques à mener en matière de protection des inventions et des innovations.

Le Premier ministre du pays des Hommes intègres a manifesté sa joie de voir la réussite de cette session au Burkina Faso. En effet, souvent peint au rouge par certaines intelligences, et ignorant les réalités du pays, le Burkina Faso montre qu’il fait bon vivre au pays du Capitaine Thomas Sankara. C’est pourquoi, le Premier ministre a souhaité dès l’ouverture de ladite session que cette rencontre qui précède la réunion des experts des 17 pays membres, tenue du 04 au 09 décembre 2023 soit un succès. La déclaration du président de la cérémonie d’ouverture (PM Burkina Faso) a été lue par le ministre burkinabè en charge du commerce, Serge Poda. « Les périodes de crises comportent également des ferments qui peuvent et doivent nourrir l’imagination et l’intelligence collective afin de réinventer un avenir paisible porteur d’espoir », a laissé entendre Serge Poda. Pour le Premier ministre Dr Kyélem de Tambèla, le moment est propice pour les Etats africains en général et en particulier ceux membres de l’OAPI, de trouver un modèle endogène de développement.

Selon le Directeur général de L’OAPI, Dr Dénis Bohoussou, la présente session offre l’opportunité d’adopter le nouveau plan d’actions stratégique 2023-2027 qui prend en considération les projets structurants dont la mise en place d’un mécanisme de financement de l’invention et de l’innovation en ce qui concerne la propriété intellectuelle dans les 17 Etats.

Koyassoum Doumta Léa est la vice-présidente de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle, par ailleurs ministre en charge du commerce de la République centrafricaine. Selon son propos, l’organisation de cette édition de la session ordinaire est un pari gagné. Une cession qui permet à l’OAPI de se conformer et d’être à la hauteur de la modernité au niveau mondial. Convaincue que l’Afrique doit être en syntonie avec les nouvelles technologies, la vice-présidente considère cette session importante car elle contribue à se pencher sur la question d’accompagnement des jeunes dans l’objet d’avoir une meilleure vie.

Une délégation de la mission de l’OAPI a été accueillie par le président de la transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. Conduite par la vice-présidente de l’Organisation, Koyassoum Doumta Léa, la délégation a traduit la gratitude des 17 membres au chef de l’Etat. Les pays membres de l’OAPI ont manifesté leur soutien à l’endroit du gouvernement de la transition. En rappel, l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a été créée en 1962 sous la dénomination de l’OAMPI. L’organisation adopte la dénomination OAPI en 1977 suite au retrait du Madagascar.

L’objectif de l’OAPI se définit par entre autres, la contribution de la promotion de la protection littéraire et artistique en tant qu’expression de valeurs culturelles et sociales, de susciter la création d’organismes de gestion collective dans les États membres où de tels organismes n’existent pas, centraliser, coordonner et diffuser des informations relatives à la protection de la propriété littéraire et artistique, promouvoir le développement économique des États membres notamment par une protection efficace de la propriété intellectuelle et des droits connexes, et assurer la formation en matière de propriété intellectuelle. L’OAPI est un exemple d’intégration africaine.

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