L’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC), dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de promotion visant à faire accroitre sa visibilité et améliorer son image de marque, a organisé ce mardi 16 juillet 2024 en son sein, un déjeuner de presse, en vue d’une immersion des Hommes de médias. L’objectif est de permettre aux journalistes de connaitre davantage l’institut, son expertise en matière des formations dans le domaine de protection civile, pour pouvoir ensuite mieux en parler au grand public.

L’ISEPC est, à n’en point douter, un outil africain de premier plan dans le domaine de la formation des acteurs de la protection civile, mais cet institut est moins connu du grand public burkinabè. Alors, la Direction générale soutenue par le Conseil d’administration, a entrepris depuis quelques temps, une vaste campagne de promotion de cette école aussi bien sur le plan national qu’international. C’est ce qui justifie d’ailleurs la tenue de cette rencontre.

Il faut souligner que les formations dispensées à l’ISEPC, sont faites sur la base des standards internationaux en la matière avec l’expertise pédagogique de tous les pays abonnés. Sa mission générale est de contribuer au renforcement des capacités des acteurs de la protection civile. Il s’agit entre autres, de la formation initiale des officiers sapeurs-pompiers ; la formation continue des sapeurs-pompiers ; la formation des experts et des cadres de l’administration publique et privée dans le domaine de la protection civile ; le renforcement des capacités des élus, des autorités politiques et administratives, des cadres des forces de défense et de sécurité, et des autres acteurs dans la gestion des crises et des catastrophes ; la veille technologique et réglementaire en matière de protection civile ; l’évaluation, la prospective et l’expertise technique au profit d’organismes demandeurs ; le développement d’actions de coopération internationale et de partenariat dans les domaines de la formation universitaire en lien avec la protection civile.

Selon le Directeur général de l’ISEPC, le Commandant Zouno Gérard BAMBARA, cette rencontre avec la presse a pour objectif de faire découvrir davantage cet institut. « Cette école a une vocation régionale et du coup, elle était plus connue à l’international que sur le plan national d’où justement cette activité du jour, pour permettre de la découvrir davantage« , a-t-il déclaré tout en précisant qu’il y a une panoplie de formations dans cette école. « Une quarantaine de formations répertoriées et qui sont ouvertes au grand public. Nous travaillons donc à ce que ces formations soient connues davantage pour amener le public à s’y intéresser« , a-t-il fait savoir.

La protection civile, d’après lui, est un domaine transversal. Donc, il est important pour tout le monde d’être formé justement aux notions de secourisme et d’incendie car, ça y va de la sécurité globale des citoyens. Le Directeur général a souligné que l’ISEPC est un centre du Ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité. C’est donc un institut reconnu qui a été créé pour s’occuper des questions de formation dans le domaine de la protection civile. « Nous sommes un centre agréé pour toutes les formations que nous dispensons« , a-t-il précisé.

En ce qui concerne les domaines de formations, on peut citer entre autres, incendie et sauvetage, secourisme et secours routiers, risques particuliers, appui à la chaîne « Santé » lors d’opérations majeures avec victimes et/ou risques sanitaires en zone urbaine complexe, prévention des risques et catastrophes, sauvetage aquatique et formation des conducteurs. A ce jour, l’ISEPC a formé un peu plus de deux-mille (2000) personnes dans divers domaines.

En rappel, l’ISEPC a été créé sous forme d’Ecole nationale à vocation régionale (ENVR) et a été érigé en établissement public de l’Etat à caractère administratif suivant le décret n°2013-412/PRES/PM/MEF/MATS du 30 mai 2013. Etabli sur un site d’environ 7,5 hectares, il compte à ce jour, vingt-six (26) pays abonnés. Au lieu de la France auparavant, c’est désormais l’Etat burkinabè qui assure la quasi-totalité des formations. Pour mettre en exergue l’excellence dans les travaux, l’institut prend au maximum, vingt-quatre (24) personnes par type de formation.

Cette immersion au sein de l’ISEPC a permis au Hommes de médias de visiter les différents locaux de l’école.