Atelier de la SOGOB : Des échanges sur les Droits en santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso

 

La Société des Gynécologues et Obstétriciens du Burkina (SOGOB) organise un atelier d’échange et d’information sur les Droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR). Il s’agit de renforcer la collaboration entre les acteurs clés afin d’améliorer la santé maternelle et reproductive au Burkina Faso. La cérémonie officielle d’ouverture s’est tenue dans la matinée de ce lundi 29 juillet 2024 à Ziniaré.

Réunissant divers leaders d’opinions notamment des religieux, des coutumiers, des journalistes et des influenceurs, cet atelier est un cadre de discussions et de partages d’expériences sur les Droits en Santé Sexuels et Reproductifs (DSSR) au Burkina Faso.

La SOGOB, une société savante regroupant l’ensemble des médecins gynécologues obstétriciens du Burkina Faso, œuvre aux côtés du ministère de la Santé pour mettre en œuvre la politique nationale en matière de santé. Dans le cadre de son plaidoyer pour un meilleur accès aux soins en santé sexuelle et reproductive pour les femmes et les filles, il est devenu impératif d’échanger avec les garants des traditions et les leaders religieux pour tirer parti des solutions endogènes basées sur les valeurs ancestrales et religieuses.
Le président du SOGOB a souligné l’importance de l’atelier qu’il défini comme une plateforme d’échanges et de collaboration, plutôt qu’une simple session d’information. « La SOGOB attend énormément des garants de nos religions et de nos coutumes des propositions sur les thématiques qui seront abordées, dans le seul et unique but de réduction des décès maternels », a déclaré le président de la SOGOB.

Les échanges visent à
faire connaître le concept de DSSR, évaluer la situation des DSSR au Burkina Faso, recueillir les points de vue des leaders religieux et coutumiers sur les DSSR, formuler des propositions pour améliorer la santé sexuelle et reproductive, fournir aux journalistes et influenceurs des informations précises sur les DSSR.

La SOGOB, en partenariat avec la Fédération Internationale de la Gynécologie Obstétrique (FIGO), a jugé opportun de rencontrer les représentants des associations religieuses et coutumières. Le Pr Charlemagne Ouédraogo a rappelé les progrès réalisés en 30 ans après la mise en œuvre des Soins Obstétriciens et Néonatals d’Urgence (SONU) au Burkina Faso, soulignant des indicateurs tels qu’une mortalité maternelle de 198 pour 100,000 naissances vivantes et une prévalence contraceptive de 30%. Il a appelé à maintenir et améliorer ces chiffres pour le bien-être des populations.

Cet atelier de trois jours organisé par la SOGOB marque un pas significatif vers une meilleure compréhension et une mise en œuvre efficace des Droits en santé sexuels et reproductifs au Burkina Faso. Grâce à la collaboration de tous les acteurs impliqués, le pays peut espérer des avancées notables en matière de santé maternelle et reproductive. Le président de la SOGOB a souhaité de fructueux échanges et de travail collaboratif pour le bien-être des femmes et des filles du Burkina Faso.

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