L’Union nationale des établissements d’enseignement classique confessionnel islamique (UNEECCI) organise une série de formations à l’endroit des enseignants les 2, 3 et 4 janvier 2025. La cérémonie officielle d’ouverture de cette activité s’est tenue dans la matinée de ce jeudi 2 janvier 2025, au lycée privé Madina Garçon de Ouagadougou. Il s’agit pour l’UNEECCI d’outiller les enseignants afin de leur permettre d’améliorer la qualité de l’éducation en répondant aux défis du moment.

 

Plus de 400 personnes venues de différents horizons du Burkina Faso prennent part à cette initiative organisée par l’UNEECCI. La formation couvre tous les domaines du système éducatif, notamment : les moniteurs et monitrices des Centres d’Éveil et d’Éducation Préscolaire (CEEP) privés sur l’Approche pédagogique intégratrice (API), les enseignants du primaire sur la réforme curriculaire et la qualité de l’éducation primaire, notamment pour les cours élémentaires (CE), et les enseignants du post-primaire et du secondaire sur l’organisation des enseignements et apprentissages selon l’Approche par compétences à travers la Pédagogie de l’intégration (APC/PI). Trois thématiques sont abordées pour permettre à chaque enseignant de maîtriser les nouvelles méthodes d’apprentissage dans son domaine. Deux cent (200) enseignants du postprimaire et du secondaire, cent (100) enseignants du primaire et cent (100) moniteurs et monitrices seront formés. Vingt  (20) encadreurs pédagogiques sont mobilisés pour cette formation.

Selon le président de l’association organisatrice de l’évènement, Adama Sawadogo, cette formation vise à offrir aux participants les rudiments nécessaires pour une éducation de qualité et adaptée aux exigences du moment. « L’éducation est le fondement de tout progrès », a-t-il rappelé. Directeur des Établissements Madina, il espère qu’à l’issue de cette formation, les participants pourront s’imprégner de la réforme définie par l’approche par compétences. « Il est important de faire comprendre aux acteurs de l’éducation l’importance de cette formation », a-t-il ajouté, exprimant le souhait de mobiliser plus de mille enseignants lors des prochaines éditions. Former les enseignants, premiers acteurs de l’éducation, ainsi que le personnel administratif, permettra d’améliorer la qualité des enseignements dans les écoles.

Des communications suivies d’échanges, des travaux en ateliers et en plénières rythment ces journées de formation, coparrainées par les ministres en charge de l’enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, ainsi que celui de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Cette implication des hautes autorités souligne la pertinence de l’activité. Pour le Directeur général de la qualité de l’éducation préscolaire et primaire, Dr Marcel Guigma, représentant le ministre de l’éducation nationale, cette formation représente une opportunité unique pour les enseignants participants de renforcer leurs capacités professionnelles et d’enrichir leurs pratiques pédagogiques. « Il est essentiel de comprendre que l’éducation n’est pas un secteur figé, mais un domaine en constante évolution, où il est impératif de s’adapter aux nouveaux défis et aux besoins des élèves », a-t-il expliqué. Pour lui, il est urgent de s’améliorer et de s’adapter pour répondre aux besoins du moment.

La cérémonie d’ouverture a également vu la participation de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), représentée par son président, l’Imam Boubacar Yougo. Ce dernier a salué l’initiative et encouragé les participants à faire preuve d’assiduité.

Créée il y a environ deux ans, l’Union nationale des établissements d’enseignement classique confessionnel islamique (UNEECCI) a pour objectif de promouvoir l’enseignement islamique dans les écoles d’enseignement classique. Elle veille à respecter le programme scolaire du système éducatif tout en permettant aux élèves de mieux connaître la religion islamique.