Maouloud 2025 : La Communauté Internationale des Soufis prêche la paix et la cohésion sociale

 

 

La Communauté Internationale des Soufis du Burkina Faso (C.I.S) a organisé avec succès la 16ᵉ édition de son Maouloud le samedi 1ᵉʳ novembre 2025 à Tanghin. Placée sous le thème « L’acceptation de l’autre et le respect mutuel : facteurs de cohésion sociale et de paix durable », cette veillée spirituelle a rassemblé une foule nombreuse pour écouter le prêche du guide spirituel, Cheikh Soufi Moaze Ouédraogo.

 

Dès 18h, des milliers de fidèles, venus de toutes parts, y compris des délégations du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Mali, avaient déjà pris place, témoignant de l’importance de ce rendez-vous annuel. La soirée, débutée par des prêches et des prières, s’est prolongée jusqu’à l’apparition du Cheikh Soufi Moaze vers 23h.

L’objectif central de cette édition était de promouvoir la paix, la cohésion sociale et l’amour du prochain à travers la spiritualité soufie.

Dans son intervention, le Cheikh Soufi Moaze a mis l’accent sur la dimension humaniste et ésotérique du soufisme, qu’il a qualifié de « troisième extension de l’islam, celle de l’excellence dans la foi ».

Le guide spirituel a réitéré son plaidoyer passionné pour la paix, affirmant qu’elle ne peut être obtenue sans « l’acceptation de l’autre et le respect mutuel ». Il a appelé à une tolérance inconditionnelle :

« Les musulmans doivent accepter les chrétiens sans condition, les chrétiens doivent accepter les musulmans sans condition, et les non-religieux doivent accepter les religieux sans condition. Ce ne sont pas les hommes qui jugent, mais Dieu. »

Il a invité tous les Burkinabè à se tolérer, se pardonner et s’aimer, car « c’est dans l’amour mutuel que Dieu sera avec nous ».

 

Les autorités étaient représentées par Harouna Sana du ministère en charge de la Culture. Celui-ci a salué l’initiative et l’a qualifiée d’occasion de rapprocher les adeptes des différentes religions. Au nom du gouvernement, Monsieur Sana a encouragé le Cheikh Soufi Moaze, soulignant que « rien ne vaut la paix ».

Cheikh Soufi Moaze a rappelé que son engagement pour la tolérance n’est pas limité au Burkina Faso. Ambassadeur mondial de la paix (distinction reçue en 2014 aux États-Unis), il a mené plusieurs conférences à travers le monde (Allemagne, France, Russie, etc.) sur la tolérance religieuse. Ses voyages l’ont conforté dans l’idée que le Burkina Faso, malgré ses défis, demeure « un véritable paradis sur terre » grâce à son vivre-ensemble.

En plus de ses prêches, le guide mène des actions concrètes à travers la Fondation Cheikh Moaze pour la Cohésion Sociale, la Paix et la Bienfaisance, qui soutient les personnes vulnérables et promeut le vivre-ensemble.

La 16ᵉ édition de ce Maouloud a ainsi été un puissant moment de communion et un appel renouvelé à l’unité nationale et à la paix durable.

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