(OUAGADOUGOU, 23 décembre 2025) – Le comité de coordination du Réseau International pour le Droit à la Protection Sociale (INSPIR-Burkina) a animé, ce mardi à Ouagadougou, une conférence de presse. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de sa mission de promotion de la protection sociale au Burkina Faso.

 

De nos jours, la protection sociale est une question fondamentale qui nécessite une attention particulière de la part de tous les acteurs : gouvernement, société civile, partenaires sociaux, techniques et financiers. Elle doit être inclusive et s’élargir à tous les domaines ainsi qu’à toutes les couches sociales.

C’est fort de cette conviction qu’INSPIR-Burkina, créé en 2014, élabore et met en œuvre des programmes avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers belges, tels que We Social Movements (WSM) et la Confédération Syndicale Chrétienne (CSC). Le réseau regroupe aujourd’hui huit organisations membres au Burkina Faso, chacune œuvrant activement pour la protection sociale.

 

L’objectif principal de cette rencontre avec les médias était d’interpeller les autorités compétentes sur l’état d’avancement du processus de ratification des conventions 102, 176 et 189 de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

Selon Patrice Pamousso, président du réseau INSPIR, le programme vise à étendre la protection sociale à travers diverses actions :

Le renforcement des capacités ;

La sensibilisation ;

Les études et recherches ;

Le plaidoyer politique.

 

Il est rappelé qu’à partir de la date d’entrée en vigueur d’une nouvelle convention portant révision, la convention initiale cesse généralement d’être ouverte à la ratification des membres. Toutefois, la convention d’origine demeure en vigueur, dans sa forme et sa teneur, pour les membres l’ayant ratifiée et qui ne ratifieraient pas la nouvelle convention de révision.

 

Fatimata Ouaré