Urbanisme: « J’insiste,181 parcelles seront retirées » dixit Stanislas Goungounga

Le mardi 5 février 2019, le ministère de l’urbanisme et de l’habitat a tenu une conférence de presse au sein dudit ministère. Il était question pour le secrétaire Général Stanislas Goungounga et son assistance de faire un point sur le déroulement des travaux et d’exposer les conclusions tirés suite à ces travaux.

 L’ambition de l’État était de faire de la ville de Ouagadougou une zone de haute qualité urbanistique, architectural et culturelle qui génère et pérennise des emplois. 16 ans sont passées et le constat qui n’est pas reluisant “nous interpelle à l’action salvatrice“. Ainsi le ministère a publié deux communiqués dont « l’un rappelait la nécessité de la mise en valeur et l’autre sur le respect strict du cahier de charge dans les constructions » a déclaré monsieur Stanislas Goungounga. « Depuis la diffusion des communiqués cinquante-deux dossiers ont été enregistrés pour l’attestation de conformité en vue de l’obtention de l’autorisation de construire. Environ une dizaine de souscripteurs ont démarré la mise en valeur de leur parcelle » indique-t-il.  Toutefois, le comité d’examen, de validation des dossiers des souscripteurs des parcelles non mises en valeur mise et/ou non soldé ou ne respectant pas le cahier de charges dans “la zone d’activité commerciales et administratives ZACA suivant l’arrêté N 2018-0055/MUH/SG/ZACA“  mit en place à entrepris des travaux. Au terme de ces différents travaux, le comité a faire a dévoilé que des parcelles  (270 parcelles soldées sur un total de 310 parcelles) sont toujours non soldés. De plus certaines parcelles soldés ou non ont un délais de mise en valeur expiré avec un niveau de construction non satisfait. Après analyse, le comité conclut un retrait de 181 parcelles. Stanislas Goungounga martèle « j’insiste 181 parcelles seront retirées ». Toutefois la liste de toutes les insuffisances identifiées est établie pour chaque parcelle

 « Au niveau de la ZACA nous voulons un développement immobilier, donc les parcelles vides nous voulons les éviter au maximum. » soutient le Secrétaire Général du ministère.

Selon le chargé de mission Monsieur Dabiré Gninkou Arsène, sur la question du sursis concernant le retrait des parcelles pour ceux qui ont débuté des travaux, il explique « ça fait 16 ans, sursis en principe il doit plus en avoir. Sauf que si on considère que le sursis c’est le temps donné pour s’exécuter et qu’il y aura des notifications ou des significations. Ce temps la peut être considéré comme étant un sursis pour s’exécuter ». Il ajoute  « dès que la commission décide qu’il y aura retrait il y aura retrait« . Concernant la date de retrait, il rassure « il me serait difficile à ce stade la de parler d’échéances. C’est vrai il y a un processus qui est la on l’a déjà enclenché, mais dans les procédures juridiques et judiciaires, il est très difficile de se prononcer sur une échéance et donner un délai. Il y a des voies de recours qui peuvent être exercés ou encore certains réglages à faire. Mais je précise que ça sera fait dans les meilleurs délais.»

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