L’Alliance des États du Sahel (AES) va créer une armée commune de 5 000 soldats. Il s’agit d’une stratégie visant à lutter plus efficacement contre le terrorisme et à assurer la paix dans les trois pays membres de l’Alliance : le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette mesure vient renforcer davantage la coopération au sein de la confédération de l’AES.

 

« Dans cet espace commun (AES), nos forces pourront désormais intervenir ensemble », a déclaré le ministre d’Etat, ministre de la Défense national du Niger, le général Salifou Modi. Une armée commune pour un espace commun, l’initiative est salutaire, car les interventions seront mieux coordonnées et mieux structurées. Cette armée représente une excellente nouvelle pour les peuples des trois pays, au regard de son importance.

Cette force unifiée de plus de 5 000 soldats disposera non seulement de son propre personnel, mais aussi de moyens aériens, terrestres, de renseignement et d’un système de coordination efficace.

Les trois pays du Sahel ont la chance d’être dirigés par des présidents comme Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani et Ibrahim Traoré, qui font de l’unité une réalité. Loin des discours de salon, cette unité devient une concrétisation tangible.

L’AES couvre un vaste territoire de 2,8 millions de kilomètres carrés, soit une superficie plus grande que celle de la CEDEAO. Mutualiser les efforts devient une nécessité urgente pour contrôler cet espace et répondre aux défis communs auxquels est confrontée la population.

Il faut noter que les États de l’AES mènent déjà des opérations conjointes, notamment au niveau de la jonction des trois frontières. Cette nouvelle armée viendra renforcer ces initiatives et faire de ces trois pays un espace de sécurité unifié.