L’ouverture de l’atelier consacré à l’examen et à la validation du rapport de stratégie et outil de mise en œuvre pour le développement du sous-secteurs assainissement pluvial au Burkina Faso, s’est tenue dans la matinée de ce vendredi 02 août 2019, dans la salle du conseil municipal de la Mairie de Ouagadougou. En effet, l’amendement de ce projet lors de la présente rencontre, va permettre d’améliorer les conditions de vie des populations de Ouagadougou et notamment celle des quartiers périphériques.
Dans le cadre de la validation du rapport de stratégie portant sous-secteur des eaux pluviales au Burkina Faso, un atelier s’est ouvert ce vendredi matin à Ouagadougou. Ont pris part à la cérémonie d’ouverture de cet atelier, le directeur de cabinet du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat, Claude Marcel KIELEM qui, par ailleurs, a représenté le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat. Le maire de la commune de Ouagadougou a, quant à lui, été représenté par Adama NIKIEMA.
Il s’agit en effet d’un atelier au cours duquel, un document de stratégie sur l’évacuation et l’assainissement des eaux pluviales à travers les villes du Burkina Faso, sera examiné et validé. En outre, la question de l’assainissement est fondamentale pour les villes du pays. A en croire Claude Marcel KIELEM, il est important que ces questions soient bien pensées, face aux résultats « spectaculaires » des premières pluies. Ceci, afin que les villes du Burkina Faso, se tiennent mieux sur leurs sites.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce premier Sous Projet d’Assainissement des Quartiers Périphériques de Ouagadougou (SPAQPO), le gouvernement du Burkina Faso a bénéficié d’un financement. Notamment, celui de la Banque Africaine de Développement (BAD).
En outre, ce premier SPAQPO porté par le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat à travers la direction générale de l’urbanisme, a plusieurs objectifs. C’est principalement, l’amélioration des drainages des eaux pluviales et celles des déchets solides dans la ville. Par ailleurs, il (SPAQPO) comprend trois composantes qui sont : « la composante A » , un développement qui comprend la réalisation d’infrastructures de drainage des eaux pluviales et de gestion des déchets solides d’infrastructures d’assainissement. « La composante B » , quant à elle, porte sur les études d’appui au développement du sous-secteur d’assainissement pluvial. Et « la composante C » , revêt la gestion du sous-projet.
A l’issue de la validation du rapport de stratégie et outils de mise en œuvre pour le développement du sous-secteur assainissement pluvial au Burkina Faso par ce présent atelier, selon Claude Marcel KIELEM représentant du ministre de l’Urbanisme et de l’habitat, le Burkina Faso va disposer d’orientation pour la mise en place d’un cadre institutionnel, afin de contribuer à une meilleure prise en charge du sous-secteur assainissement pluvial.
Quant à KABORE Boureima, Directeur général de l’agence municipale des grands travaux de Ouagadougou et coordonnateur du premier sous Projet d’Assainissement des Quartiers Périphériques, la situation en matière d’assainissement dans les quartiers périphériques, n’est pas reluisante. « C’est parce que nous avons des préoccupations sérieuses en matière d’assainissement pluvial dans nos quartiers et dans nos villes, que nous avons dû développer ce projet grâce à un financement de la BAD. Par ailleurs, nous allons revisiter la question de la gouvernance du secteur des eaux pluviales au Burkina Faso, à la suite de l’amendement du présent projet », a-t-il indiqué.
En rappel, ce présent atelier intervient après celui de la validation du rapport diagnostic du sous-secteur assainissement pluvial.
Laetitia TRAORE
Stagiaire
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