Le conseil supérieur de la communication (CSC) tient à Bobo-Dioulasso du 06 au 09 Novembre 2018, un séminaire de réflexion et d’immersion au profit des membres du nouveau collège des conseillers. Ils seront donc outillés afin de mieux affronter les défis de la régulation de la communication au Burkina Faso.

Le lancement des travaux du séminaire a officiellement été donné par le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Mathias Tankouano le mercredi 07 Novembre 2018 à Bobo-Dioulasso. Selon monsieur Tankouano, il sied pour le début de leur mandant, d’essayer de comprendre la problématique de la régulation telle que édictée par les textes législatifs et les textes réglementaires. Un nouveau conseil qui prend fonction dans un contexte où les instances de régulation font face à plusieurs défis de la communication sociale.

Les différents antagonismes qui existaient à l’instance de régulation de la communication ont conduit le gouvernement, le mercredi 04 Juillet 2018 à la mise en place d’un nouveau collège de conseillers. C’est donc pour y remédier que l’exécutif et le parlement ont apporté une réponse à travers la relecture de la loi n 15 AN du 14 Juin 2013 portant attribution, composition, organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), et le renouvellement complet des membres du collège des conseillers. Ce nouveau collège ayant pris fonction le 09 Août 2018, ne pouvait véritablement revêtir sa nouvelle tunique de régulateur de la communication sans lever les équivoques.

Ce présent séminaire de réflexion avec pour thème : « Fondement, mécanisme et enjeux de la communication au public » vient relancer les activités du CSC et l’immersion des membres du nouveau collège des conseillers. Durant trois jours, ils s’approprieront des outils nécessaires pour être au même diapason dans la conduite de la mission qui leur a été confiée. Des communications seront présentées par Mélégué Maurice Traoré, le professeur Serges Théophile Balima, Béatrice Damiba, Béon Luc Adolphe Tiao et d’éminentes personnalités.

Mathias Tankouano, selon lui, la crise est derrière eux. Désormais, la symbiose règne dans la maison et ce qui est important, c’est d’aller de l’avant, répondre aux attentes des acteurs de la presse et aussi de la population car c’est une institution qui est au service de la démocratie.

Pour Alain Denis Mbezele ANYA, représentant le président du Conseil national de la communication du Cameroun présent au séminaire, le thème charrie un certains nombre d’enjeux, (politique, économique, d’harmonisation de la réglementation…) et de nombreux défis. Comment associer une vie harmonieuse entre le régulateur et les médias puis éviter que le régulateur soit pris dans l’escarcelle, sous le joug du politique. Donc, ils doivent de rester au milieu de tout cet imbroglio complexe et difficile, conclut-il.

Jonas Clotaire BADIEL